Félix Tshisekedi a décliné sa vision sur le secteur minier en République démocratique du Congo. Sachant l’importance des certaines matières premières dans la mutation de la technologie notamment de l’automobile, Félix Tshisekedi a appelé le monde à s’investir en RDC pour créer des emplois. "Le monde a soif du cobalt, du coltan, lithium... nous avons besoin d'emplois industriels et du développement…", a déclaré le chef de l’Etat.

Il a aussi présenté sa vision dans la lutte contre la pauvreté. Sur ce point, Félix Tshisekedi démontré sa volonté de transformer le potentiel agricole congolais avec ses 80 millions d’hectares de terres arables et 40 millions irrigables. Il a soutenu que 2 milliards d’individus peut être nourris par le potentiel agricole de la RDC. Estimant que son pays "peut faire partie de la solution", plutôt que du problème.

Sans surprise sur la Monusco, Félix Tshisekedi a gardé son option de maintenir les forces onusiennes sur le sol congolais, refusant toutefois un effectif pléthorique. Pour lui, il y a "l’urgence et la nécessité" de réadapter la configuration de la Monusco en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain "en concentrant davantage les efforts sur les capacités d’intervention opérationnelle des Forces onusiennes aux côtés des FARDC". Pour ce faire, il a souhaité voir une Monusco "mieux équipée, forte et dotée d’un mandat adapté à l’image de la brigade d’intervention rapide qui avait jadis aidé à mettre en déroute le mouvement rebelle du M23".

Par ailleurs, il a aussi plaidé pour l’accélération des réformes du Conseil de sécurité de l’ONU en souhaitant une représentation plus "juste et plus équitable". Tshisekedi a également fait le plaidoyer du Zimbabwe qu’il souhaite voir la levée des sanctions économiques, vu l’évolution sur le terrain. Il a signifié que ces sanctions n’affectent pas seulement le Zimbabwe mais aussi la sous-région.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)