Le président de la République Félix Tshisekedi a pris la parole devant ses pairs chefs d’Etat et de gouvernement pour parler du climat. Le chef de l’Etat a prévenu le monde du danger que court la planète si les forêts congolaises arrivaient à disparaitre. « Si les forêts de la République démocratique du Congo partaient en fumée, c'est plus de 52% d'eaux douces d'Afrique qui partiraient avec elles », a-t-il alerté. Pour le président congolais, la disparition de cet écosystème provoquerait une grave crise écologique et déstabiliserait la stabilité du climat dans le monde.

A New York, Félix Tshisekedi a également vanté l’étendue du potentiel congolais en termes de forêt. « Mon pays appartient au massif forestier du Bassin du Congo. La forêt de la République démocratique du Congo s’étend sur une superficie de 154 millions d’hectares et couvre plus de 60% des forêts du Bassin du Congo. Des récentes études ont montré que les tourbières dans la forêt de mon pays s'étendent sur 145.500 km2, et stockent quelques 30 milliards de tonnes de carbone. », a-t-il déclaré dans son discours dont les extraits ont été retranscrits sur le compte Twitter de la présidence congolaise.

Cette prise de parole du chef de l’Etat de la RDC rentre dans le cadre du Sommet Action Climat organisé, ce lundi 23 septembre, par le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, à New York. Ces assises constituent une étape déterminante dans la coopération politique internationale et incite de vastes mouvements de soutien au cœur de l’économie réelle. Plusieurs jeunes dans le monde se sont déplacés pour se rendre à New York afin de secouer les dirigeants du monde pour une large prise de conscience et des actions en faveur du climat.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)