L’agenda déjà chargé de Félix Tshisekedi en Belgique a été rajouté d’une étape supplémentaire importante, à savoir la rencontre le jeudi 19 septembre avec Mr Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne. Le chef de l’Etat congolais n’était pas en manque d’arguments pour donner des gages à la Commission européenne. Il avait à son actif, notamment le fait d’avoir rouvert la Maison Schengen, l’actuelle Centre européen des visas et, d’avoir permis le retour de l’ambassadeur européen à Kinshasa.

Si la reprise de la coopération entre l’Europe et Kinshasa a dominé l’entretien entre Mr Junker et le Président congolais, la question des sanctions européennes à l’encontre de la RDC n’a pas été escamotée. A ce sujet, la Commission européenne a fait savoir que cette question dépend de 28 Etats membres de l’Union qui ont jusqu’à fin décembre pour voter à l’unanimité le prolongement ou l’effacement de ces sanctions.

Pour rappel, depuis 2005 l’UE a progressivement mis en route des sanctions économiques à l’encontre de la RDC. Ainsi une soixantaine de Congolais, d’entreprises et de mouvements politiques ont vu leurs avoirs en Europe gelés.

14 personnalités congolaises ont été frappées d’interdiction d’accès sur le territoire européen. Félix Tshisekedi plaide en faveur d’une sorte d’assouplissement. Ceci dans la mesure où ces sanctions étaient liées à la situation politique et celle-ci a évolué.

Ces personnalités font aujourd’hui partie de la coalition qui a été formée entre le FCC et CACH pour donner à la RDC et à son peuple les chances d’un développement sous le signe de la réconciliation.

St Théodore Ngangu Ilenda


(TN/PKF)