« J’ai vu la manière dont on a rafistolé l’œuvre, c’est triste… Il y a toute une histoire derrière cet édifice qu’est le Stade tata Raphaël. Ainsi, extraire une partie de cette histoire en supprimant ou en abimant la fresque du Maître N’Damvu est un crime contre l’histoire, contre la culture », s’est indigné au journal L’Avenir, Franck Kidisongele, secrétaire général de l’Association congolaise des artistes plasticiens.

Ces œuvres d’art en céramique qui s’imposent à l’entrée principale du stade Tata Raphaël ont été montées depuis 1973 par le plasticien congolais N’damvu. Elles présentent le caractère omnisport du lieu.

A travers son agence Divo International, l’entrepreneur Déo Kasongo réhabilite depuis plusieurs semaines cet édifice public en perspective de la célébration des 45 ans du « combat du siècle » entre Mohamed Ali et Georges Foureman.

Les plasticiens exigent d’être associés dans la réparation de ces dommages.

« L’Académie des Beaux-arts a des artistes restaurateurs, tels que moi-même. M. Kasongo doit associer les artistes et voir ensemble comment restaurer l’œuvre en la gardant sur ce mur », propose Assan Tshamala Mpoyi, vice-président de cette association.

L’intéressé, selon la même source, dément avoir touché à cette œuvre d’art, évoquant des « folles rumeurs ».

Socrate Nsimba


(SNK/GW/Yes)