A l’occasion de la célébration, le 16 septembre de la journée internationale pour la protection de la couche d’ozone, le ministre de l’Environnement et développement durable, Me Claude Nyamugabo Bazibuhe, n’a pas dérogé à la règle, il a adressé un message pour la circonstance.

Avec pour thème « amélioration de la santé humaine et 32 ans d’existence de la convention de Vienne », Claude Nyamugabo a dans son adresse salué la responsabilité de la communauté mondiale toute entière, dans les efforts consentis pendant 32 ans d’existence de la convention de Vienne exprimée en une lutte dont le résultat est palpable par le rétablissement progressif de la couche d’ozone.

Ce résultat, a-t-il précisé est le fruit du succès de cette convention qui regroupe environ 176 pays dont la RDC, engagée dans l’élimination et dans la réduction des émissions de différents gaz susceptibles de détruire la couche d’ozone et de contribuer au réchauffement de la planète.

Le patron de l’Environnement a en outre, rappeler que c’est l’occasion d’interpeller tous les opérateurs impliqués dans l’importation, la gestion, la commercialisation, l’utilisation ou la manipulation des substances appauvrissantes la couche d’ozone(notamment le gaz communément appelé fréon utilisé dans la climatisation et réfrigération), y compris les formateurs des techniciens en froid et climatisation, les législateurs et les auteurs d’actes réglementaires, les contrôleurs des services publics, la nécessité de pouvoir assurer le maintien de la planète dans un état de fraîcheur et de salubrité.

La RDC ayant adhéré à la convention de Vienne, au protocole de Montréal et aux amendements audit protocole, il a été mis en place un cadre institutionnel constitué d’un bureau national ozone, assisté par un comité national, plate-forme de type interinstitutionnel pour notre pays chargé d’assurer la mise en œuvre de cette thématique chère au Président Félix-Antoine Tshisekedi et au gouvernement conduit par Mr. Sylvestre Ilunga.

Ainsi, a poursuivi le ministre, je salue vivement la gouvernance environnementale qui a permis que soit ratifié pour le compte de mon pays, l’accord de Paris sur le changement climatique.

Pour Claude Nyamugabo, cet accord historique dont l’objectif principal est de réduire le réchauffement de la planète à 1,5°C d’ici la fin du siècle traduit une ambition louable, courageuse et satisfaisante pour l’humanité.

Pour cela, le ministre de l’Environnement a souligné que la RDC entend jouer et assurer son rôle de dernier rempart pour la protection de notre planète.

En ce qui concerne, la protection de la mise en œuvre du protocole, il est maintenant question de procéder à la ratification de l’amendement de Kigali qui inaugure l’ère d’une nouvelle technologie utilisant des alternatives aux substances qui ne détruisent pas la couche d’ozone et ne concourent donc pas au réchauffement de la planète.

A cet effet, Me Claude Nyamugabo a lancé un vibrant appel aux parlementaires, aux opérateurs économiques du secteur des fluides frigorigènes ainsi qu’aux utilisateurs de ces substances à mieux faire pour protéger notre planète, seul bien en commun que nous possédons.

Gisèle Tshijuka


(GTM/GW/Yes)