Le nouveau ministre de la Santé qui ne jure que par le changement et se donne trois grandes priorités, dans ce secteur à multiples défis.

Un : raffermir le système de santé et son administration. Ce qui pourrait faciliter la suite du travail.

Deux: faire face à plusieurs épidémies qui sévissent actuellement dans le pays. En plus d’Ebola qui, en une année, a fait plus de 1800 morts, selon les données officielles, la rougeole fait également rage dans le pays. Elle a déjà occasionné deux fois plus de victimes qu’Ebola. Il y a aussi la poliomyélite, l’ennemie permanente de la RDC.

Trois: l’amélioration de la gouvernance. Eteni Longondo voudrait mettre de l’ordre dans le circuit de passation des marchés, en imposant la transparence. « Nous voulons restaurer une meilleure collaboration avec des partenaires de santé. Qu’ils retrouvent la confiance perdue », indique-t-il.

La maîtrise l’effectif des médecins est aussi sa préoccupation. « C’est injuste que ceux qui travaillent ne soient pas payés, au profit des noms fictifs ». 

Médecin de formation et de carrière, le nouveau ministre déclare la fin du business dans ce secteur  qui fait qu’on conditionne les soins de santé à l’argent, sans souci d’apporter les premiers soins au patient.

« L’homme est au centre de tout. Nous allons gérer autrement. Que les Congolais apportent leur soutien à ce gouvernement conduit par le Premier ministre Ilunga. Ensemble, on va travailler pour améliorer la santé des Congolais selon la vision du président de la République », a-t-il promis.

Eteni Longondo, 54 ans, vient de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), où il exerçait les fonctions de secrétaire général adjoint chargé des finances et logistiques.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)