Depuis plusieurs années, la région de Beni, à l’Est de la Rdc est en proie à un cycle de violence inouï dont les civils sont les premières victimes directes collatérales.

La zone de santé de Kamango, comme de nombreuses autres, en fait les frais.

Le Bureau pour la coordination des Affaires humanitaires en Rdc (Ocha) s’inquiète des conséquences humanitaires de ces violences sur les civils.

Les civils sont soumis à des déplacements et autres violations ; les familles d’accueil qui en faisant preuve de générosité se retrouvent à partager leurs maigres moyens avec les nouveaux arrivants.

Dans le contexte financier tendu, les acteurs humanitaires répondent aux besoins les plus urgents. Il est impérieux de mobiliser des ressources financières additionnelles pour faire face à la persistance de la crise.

Ces ressources additionnelles devraient être orientées à des interventions couvrant de manière efficace les besoins globaux des personnes déplacées et ceux vulnérables au sein des communautés d’accueil en privilégiant les activités soutenant le renforcement de la résilience communautaire locale.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)