A la veille de la sortie du Gouvernement tant attendu, Félix Tshisekedi semble confiant sur l’avenir et le devenir des institutions étatiques. En réunissant mercredi les gouverneurs de provinces, le Président de la République dut insuffler une nouvelle dynamique dans la gestion des affaires publiques.

Pour autant, il a travaillé d’arrache-pied pour parvenir à désamorcer la crise. Dès mai dernier, sa prise de contact avec les élus des élus à la cité de l’Union africaine s’est présentée telle une occasion pour convier les chefs des exécutifs provinciaux à relever les défis de développement qui les attendent.

Mercredi 22 août, le chef de l’Etat a tablé sur des questions liées aux valeurs républicaines qui doivent être de stricte observance. Sa vision se décline en effet autour de quatre axes stratégiques que sont l’homme, la croissance économique, la bonne gouvernance et la société solidaire.

Félix Tshisekedi Tshilombo leur avait promis, un certain lundi 13 mai, de mettre en place un contrat-programme entre le Gouvernement central et les gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces. Ce contrat-programme était censé présenter au chef de l’Etat un tableau de bord susceptible de l’aider à faire une évaluation trimestrielle de l’action de ces dirigeants.

Des observateurs voient dans cette procédure une sorte de laboratoire. Mieux, une possibilité qui s’offre au président de la République de passer au peigne fin les actions des gouverneurs et de leurs vices pour finalement sanctionner leur gouvernance après chaque évaluation trimestrielle.

Cela veut dire que le temps de l’impunité tant décriée est révolu. C’est à ce titre que Félix Tshisekedi a préalablement déjà suspendu un ministre et quelques mandataires publics, coupables des actes de mauvaise gestion.

L’on se rappellera toujours qu’en mai 2019, Félix Tshisekedi avait saisi le temps de sillonner quelques provinces de la République. Et à cette occasion, il avait été choqué des tracasseries administratives, policières et militaires auxquelles ces concitoyens font face.

La fraude fiscale et les barrières entretenues par des autorités provinciales des rangs des hommes de troupes et des agents de l’ordre, la multiplicité des services et autres organes au niveau des postes frontaliers au lieu de 4 reconnus par la loi, le mauvais état des routes, la précarité des infrastructures scolaire, sanitaire et autres.

Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)