En l’espace de deux semaines, au moins 6 cas d’atteintes flagrantes à la liberté de l’information en RD Congo ont été enregistrés à Kinshasa tout comme dans les provinces indique ce communiqué.

Parmi ces victimes, se retrouve Simon Bofunga, directeur de Congo Nouveau, journal paraissant à Kinshasa, qui a été interpellé, le mercredi 21 août 2019 au parquet près la Cour d’Appel de Kinshasa/ Gombe.

Raim Mayama, journaliste présentatrice du magazine « Masolo ya Congo », et collaboratrice avec plusieurs médias émettant à Kinshasa, interpellée, le mardi 20 août 2019, successivement à la police criminelle et au parquet de grande instance de Likasi, dans la province du Haut-Katanga sur ordre de M. Kambaj, chef de bureau des Mines.

JED évoque aussi le cas de Serge Sindani, journaliste à Kis24. Info, un média en ligne dont la rédaction est basée à Kisangani dans la province de la Tshopo, qui a été violemment molesté par un groupe d’éléments des Forces Armées de la RD Congo, le 18 août 2019, alors qu’il regagnait son domicile après avoir couvert le culte de dédicace de la province de la Tshopo à Dieu, organisé par le nouveau gouverneur de province.

Un autre cas relevé dans ce communiqué est celui de Michel Tshiyoyo, directeur de la Radio Sozer FM, une station communautaire émettant à Kananga, détenu depuis le mercredi 14 août 2019, dans les installations du tribunal de paix de Kananga sur ordre du gouverneur de province M. Martin Kabuya l’accusant d’incitation à la haine et outrage à l’autorité provinciale .

Frank Masunzu, journaliste correspondant de la Radio pole Fm à Masisi, un territoire de la province du Nord Kivu, a été copieusement tabassé, le jeudi 1 août 2019, par un militaire des forces armées de la RDC.

JED condamne avec la plus grande fermeté ces attaques dont sont actuellement victimes des journalistes qui doivent pouvoir exercer leur travail dans les meilleures conditions, surtout à l’aube de cette période de l’alternance politique en RDC qui doit marquer une rupture avec les méthodes et pratiques prédatrices de l’ancien régime.

Cathy Ibandula


(CI/GW/Yes)