FORUM DES AS crie à un « faux procès contre Gentiny Ngobila !», pour répondre aux critiques de ceux qui pensent que le gouverneur de Kinshasa est passé outre ses prérogatives en permutant et nommant à titre provisoire des bourgmestres.

Le quotidien estime que dans la situation actuelle du pays, le Chef de l'Etat ne peut plus prendre ni un Décret ni un Décret-loi pour nommer les bourgmestres. Encore qu'à ce jour, la loi prévoit clairement que les gestionnaires des communes soient votés et non nommés.

« Ce sont donc ces élections municipales que Gentiny Ngobila attend. Et Il le dit si bien, quand il précise dans l'exposé de motif de son arrêté du 20 aout courant, que tous les bourgmestres, bourgmestres adjoints permutés et désignés -selon le cas - l'ont été à titre provisoire ».

AFRICA NEWS prend la même ligne de défense, en soutenant que le scandale constitutionnel existerait si le Président de la République nommait personnellement les bourgmestres dans le contexte actuel. On l’accuserait de renvoyer sine die l’organisation des locales et municipales.

« Alors que les élections locales et municipales ne sont pas à l’ordre du jour, face à la situation exceptionnelle caractérisée par le vide laissé à la tête de certaines communes dont les bourgmestres ont été élus députés nationaux ou provinciaux à l’issue des législatives du 30 décembre 2019, les experts trouvent normal de pencher pour une situation intérimaire, non sans évoquer la jurisprudence créée par un précédent Arrêté de l’ancien gouverneur André Kimbuta », explique le trihebdomadaire.

ET à CONGO NOUVEAU d’ajouter que la Loi sur la Libre administration des provinces qui place tous les services publics nationaux et provinciaux en province sous l’autorité du gouverneur se trouve être, pour bon nombre des juristes, l’argument implacable qui démontre que le premier citoyen de la ville-province de Kinshasa n’a pas violé les prérogatives du chef de l’Etat en permutant et nommant des bourgmestres.

Le journal rappelle plusieurs dispositions de la Loi sur la Libre administration des provinces dont l’article 28 qui dispose : « Le gouverneur dispose de l'administration publique en province. À ce titre, tous les services publics nationaux et provinciaux en province sont placés sous son autorité ».

« Gratuité de l’Education : le gouvernement attend des dispositions pratiques », titre LE PHARE qui annonce l’ouverture jeudi 22 août à Kinshasa de la 2e Table ronde nationale sur la gratuité de l’éducation de base.

Le ministre intérimaire de l’EPSP, Emery Okundji, indique le quotidien, a salué la « justesse de la vision du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui tient à matérialiser, pendant sa mandature, cette gratuité en faisant d’elle une des priorités de ses actions quinquennales.

L’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE rapporte qu’Emery Okundji a déclaré que l’éducation demeure le meilleur héritage qu’une nation peut léguer à la jeunesse, car elle apporte à toute la nation un surcroit de prospérité, une agriculture plus productrice, une meilleure santé, un recul de la violence, plus d’égalité entre les hommes et les femmes, une hausse du capital social et un environnement naturel plus sein.

Socrate Nsimba K.


(SNK/PK)