A noter que dans cette réquisition signée par l’administrateur général adjoint de l’ANR, il est précisé que c’est pour des raisons impérieuses de sécurité d’Etat. Autre fait rappelé dans ce document à l’IGF, le devoir de saisir tous les bons de retrait de fonds émis par tous ces gestionnaires de la chose publique. Une des attributions concédée à l’Inspecteur Général des Finances.

De ce fait, l’ANR requiert à l’IGF d’exiger aux gestionnaires de la chose publique tous les dossiers relatifs aux sortis de fonds et d’en faire enfin des rapports circonstanciés pendant la période couvrant l’investiture du chef de l’Etat jusqu’à ce jour.

Pendant que certains analystes critiquent cette démarche de l’ANR car, estiment-ils qu’elle n’a aucune base juridique, la Licoco pour sa part la prend à bras le corps.

Ernest Mpararo, secrétaire exécutif de cette plate-forme pense qu’auditer la présidence est important car renchérit-il, plusieurs champs ont été actionnés, plusieurs marchés ont été conclus de gré à gré, plusieurs véhicules ont été achetés, donc il faut qu’on sache d’où est venu cet argent.

« Etant donné que les structures qui sont censées faire cet audit ne le font pas, à savoir la cour des comptes, l’inspection général des finances… L’immixtion de l’ANR s’avère importante pourvue qu’on sanctionne les coupables ou ceux qui gèrent mal » déclaration de Secrétaire de la Licoco sur les ondes de Top Congo FM.

Notons que cette initiative de l’ARN intervient après le point de presse tenue jeudi 15 août, au parquet général près la cour des comptes dans lequel le procureur Kayumba Nkudi Sultan, fustigeait la gabegie financière et le détournement au sein des institutions étatiques tout en mettant en garde les récidivistes.

Cathy Ibandula


(CI/ROL/Yes)