Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, était de retour Kinshasa depuis mardi après –midi à après avoir présidé, à Matadi au Kongo central la cérémonie d’ouverture des travaux du 1er Forum sur «l’énergie électrique en République démocratique du Congo».

Félix Antoine Tshisekedi, dans son discours, a précisé que l’accès à l’électricité est la première des priorités économiques de son programme pour le quinquennat, reconnaissant par ailleurs la responsabilité historique de relever le défi de l’électrification en RDC.

Il a en outre invité à vaincre le paradoxe d’un pays aux potentialités électriques parmi les cinq premiers au monde mais qui se trouve malheureusement au dernier rang dans le taux d’accès à l’électricité et affirmé que l’émergence du pays en dépend.

Relevant le constat de l’absence d’une énergie stable et de qualité, le chef de l’Etat souligné  que le développement de l’important potentiel minier du pays, et même la réalisation du port en eaux profondes de Banana, dépendent entièrement de l’offre potentiel en énergie électrique.

Pour Félix Antoine Tshisekedi, avec l’assainissement attendu du secteur de l’électricité, les opérateurs économiques nationaux et étrangers trouveront l’opportunité d’investir dans ce secteur.

Ainsi, a-t-il souhaité à ce que les participants à sortir de ce forum avec des recommandations fortes qui appellent à l’accélération de l’action.

Cette rencontre qui sera clôturée ce jeudi a pour thème : «Etats des lieux, gestion et impact sur l’industrie et le développement rural » aborde des sujets se rapportant au potentiel de l’énergie énergique en RDC, sa gestion et son impact sur l’industrie et le développement durable, dans le but d’apporter, tant soit peu, des solutions à l’épineux problème de desserte du courant électrique que le pays connait depuis des décennies.

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a assuré que l’accès à l’électricité est la première des priorités économiques de son programme pour le quinquennat.

En 1982, a rappelé, le chef de l’Etat, le pays comptait environ 22 millions d’habitants pour une capacité installée de l’ordre de 2442 MW contre une capacité se situant actuellement à 2625 MW pour près de 80 millions d’âmes, estimant que le recul enregistré dans le secteur de l’énergie électrique, avec un taux d’accès évalué aujourd’hui à 8 %, l’évolution peu reluisante du secteur traduit la faiblesse des capacités de gestion et de planification.

Boni Tsala T.


(BTT/PKF)