La population d’Idiofa dans la province du Kwilu, à travers l’évêque de leur diocèse Mgr José Moko Ikanga, vient de lancer un cri d’alarme auprès du gouvernement central et provincial sur le mauvais état des routes dans le tronçon compris entre Ingudi-Idiofa à une distance de 120 km de Kikwit qui risque d’être coupées de la route nationale n°1. Elle appelle les autorités de leur venir en aide.

La route, comme chacun le sait, est un élément essentiel du développement d’un village, d’une contrée où encore d’un pays. Aujourd’hui, on ne peut pas se passer de la route. Il est impossible de circuler en véhicule dans cette partie de la République à cause de grands camions à tonnage élevé qui viennent chercher des produits entre 30-35 tonnes, voir même plus et cela crée des situations désagréables qui ne permettent plus aux petites voitures de pouvoir circuler librement.

Alors vu le tonnage de grand camion en ce jour, l’asphaltage devient une condition sine qua none du développement, a déclaré Mgr José Moko Ikanga. « Donc, ici, il faut d’abord la route », a insisté l’évêque du diocèse d’Idiofa en lançant un appel à l’Etat congolais. La population ne demande pas à ce que l’Etat vienne tout faire à sa place et bien que ces paysans ne produisent pas assez, ils font quelques choses. Il revient à l’Etat à faire sa part.

Par ailleurs, cette même population n’ignore pas que la construction des routes est l’apanage de l’Etat.

Et deuxièment, cette population déplore le manque d’électricité à répétition dans cette partie de la province. Nul n’ignore que, lorsqu’on a la route, on a également l’énergie, ces deux choses sont les deux points clés pour le développement d’un pays. Et lorsqu’on a ces deux éléments, on peut envisager d’entreprendre.

C’est qui justifie le cas de cette partie de la province de Kwilu à Idiofa qui envisage d’entreprendre mais, il y a absence de ces deux éléments clés.

Gisèle Mbuyi


(GM/ROL/Yes)