La cryopréservation est une technique qui consiste à prélever un échantillon de tissu ovarien de la femme avant d’atteindre l’âge de 40 ans, ensuite le préserver par congélation pour le greffer plus tard à l’âge de la ménopause sur une zone très vascularisée comme l’aisselle.

Ce petit greffon va ainsi permettre d’augmenter le niveau d’hormones et compenser la chute hormonale liée à la ménopause. Il faut dépenser entre 7.000 et 11.000 livres (7.500 à 11.900 euros) pour bénéficier de cette intervention.

« Cette découverte a permis à neuf femmes déjà, désireuses de fonder une famille, de retarder l’arrivée de la ménopause malgré leur âge avancé. Le succès de la cryopréservation dépend directement de l’âge de la patiente au moment du prélèvement de tissu ovarien. Par exemple, un échantillon prélevé à une patiente de 25 ans pourrait retarder la ménopause de 20 ans, tandis qu’une femme de 40 ans ne gagnera que 5 ans » déclarations des médecins Britanniques cités par Afriquefemme.com

Pour sa part, le gynécologue congolais Jaerus Mbala pense que la ménopause est un phénomène naturel et que chercher des voies et moyens pour la contourner, c’est aller à l’encontre de la volonté divine.

Recourir à une cryopréservation pour voir sa ménopause recalée c’est corriger la nature et cela peut avoir des conséquences néfastes sur le bon fonctionnement de son organisme.

DC


(CI/ROL/Yes)