La Constitution est sans équivoque lorsqu’elle sert de miroir à la bonne gestion des affaires publiques. Cela pourrait être les dernières tractations qui préludent l’annonce du premier Gouvernement que va incessamment piloter le premier ministre Sylvestre Ilunga.

Une éclaircie se dessine enfin, cette fois, dans le giron politique congolais, si l’on en croit les propos du porte-parole du Président de la République. Henri Kasongo Mwema Yamba Yamba a finalement coupé court, le lundi 19 août 2019, aux élucubrations qui entourent la sortie imminente de la fumée blanche.

Dans le Gouvernement Ilunga I, aucune chance n’est accordée aux aspirants controversés. Sachant par ailleurs que les membres du Gouvernement seront nommés par une Ordonnance présidentielle contresignée par le Premier ministre.

Le Président les désignera sur proposition du Premier ministre. En cette période de coalition, le président de la République s’est refusé de nommer certaines personnes, pour des raisons connues de tous. " Le Président de la république ne laissera pas n'importe qui, il ne laissera pas passer n'importe quel ministre ", a martelé Kasongo Mwema.

A en croire le Conseiller du Président de la République, le premier ministre est attendu, dans les trois jours qui suivent sa déclaration, chez le chef de l’Etat pour déposer la mouture de son équipe.

Ilunga Ilunkamba avait déterminé le délai du dépôt des listes des aspirants ministres et vice-ministres sur la table de Félix Tshisekedi. L’était à l’occasion de sa rencontre de lundi à la cité de l’Union africaine avec le président de la République,

Il s’est agi, pour rappel, des listes rectifiées après celles que le Premier ministre Ilunga a retournées aux plateformes coalisées au pouvoir, le Front Commun pour le Congo, FCC, et Cap pour le Changement, CACH, le vendredi 16 août 2019, en raison des insuffisances remarquées sur les quotas. Ainsi, il est prévu à ce Gouvernement un effectif de 65 membres dont 42 postes sont réservés au FCC et 23 au CACH.

Raymond Okeseleke


(ROL/GW/Yes)