Les faits se sont produits, le 15 août dernier, au Royaume du Maroc, au moment où la victime rentrait chez elle. Naomi Ngamputu – la vingtaine révolue – était étudiante dans ce pays et elle vivait avec son enfant de 2 ans. Celui-ci, depuis la mort de sa mère, reste introuvable.

Pour le ministre en charge des Congolais de l’étranger, Emmanuel Ilunga, la représentation congolaise présente au Maroc va en savoir plus auprès des autorités chérifiennes. « Les faits se sont déroulés le 15 août, mais l’information nous est parvenue le 17 », a-t-il déclaré à Top Congo FM. Avant de préciser ceci: « nous avons demandé à notre mission diplomatique sur place d’entamer des démarches auprès des autorités pour en savoir un peu plus ». Le ministre a aussi souligné que la victime avait « un fils de 2 ou 3 ans qu’on ne retrouve pas. »

DIGITALCONGO.NET a tenté, sans succès, d’entrer en contact avec les proches de la victime pour en savoir plus sur les démarches menées par la famille afin de rapatrier le corps et de retrouver les présumés coupables. « Je ne peux rien dire pour l'instant, Désolé ! Parce que les autres en profitent pour salir sa réputation… », a réagi un proche contacté ce matin par DIGITALCONGO.NET. Avant d’indiquer que le deuil se tient au quartier Mombele, dans la commune de Limete, à Kinshasa.

Ces détails, visiblement, la famille ne les a pas aussi livrés au gouvernement pour accélérer les démarches... « On ne peut pas à chaud comme ça prendre des décisions. Au-delà de l’émotion, nous devons garder la tête froide pour savoir ce qui s’est passé. Qu’est-ce que la famille veut? Il y a une série de questions qui n’ont pas encore des réponses à ce stade », a ajouté le ministre Emmanuel Ilunga.

Dido Nsapu


(DNK/GW/Yes)