Vingt-sept agents de la Snel de service Call center réclament leur salaire de trois ans. Ils ont été mis à la porte en 2016, et jusqu’à présent, ils n’ont aucune suite sur le paiement de leur rémunération.

Ils accusent la Snel d’avoir résilié leur contrat après deux ans de service, car selon la loi en matière de législation du travail, ces agents devraient être engagés. Ils appellent le Chef de l’Etat de se saisir de leur dossier afin que justice leur soit rendue.

L’un d’eux, Moïse Mundela, indique qu’ils sont au nombre de vingt-sept qui ont été embauchés au niveau de Call Center. C’est un service qui a été mis en place par la Snel pour être proche de ses abonnés. C’est ainsi qu’en 2011, le service a été confié à la sous-traitance, comme SPRL pour gérer le Call center.

Il a souligné qu’ils sont venus à la Snel au travers de Call center. Après six mois de travail bien accompli, la Snel va demander à prendre les agents de Mecom pour les engager.

En juin 2012, cette société les a engagé pour un contrat de travail à une durée déterminée de deux ans, contrat allant jusqu’en 2014. Au terme dudit contrat, il sera renouvelé jusqu’à 2016. 

Moïse Mundela, au nom de toute l’équipe victime de l’injustice auprès de la Snel, demande au Président de la République Félix Tshisekedi de se saisir du dossier pour qu’ils puissent instruire la Snel à travers le ministère du travail de les rétablir dans leur droit.

Signalons qu’ils avaient été devant la justice et n’ont jamais eu une suite favorable à ce problème. Il demande l’implication du Chef de l’Etat pour une suite favorable, car il prône le slogan « Le peuple d’abord ».

Sylvie Meta


(SM/TN/Yes)