A Kinshasa comme d’ailleurs partout, à travers le pays, des parents consciencieux se disent déjà ressentir toute l'usure que la rentrée scolaire, avec ses diverses tensions, va imprimer dans les nerfs.

Cette rentrée s’annonce avec acuité. Elle s’enjambe à grands pas et les parents sont loin d’être prêts. Le hic : c’est toute la concentration à l’achat des fournitures (scolaires). Tous ces matériels scolaires sont d’ailleurs loin d’être gratuits : uniformes, chaussures, cartables, sacs, paquets de cahiers, tabliers pour les bambins de la maternelle… la liste n’est pas exhaustive.

Si bien qu’en dépit des obstacles énumérés à moins de deux semaines de la reprise des cours, l’affluence devant les stands de vente commence à être on ne peut plus impressionnante. Et pourtant, une seule semaine, presque, sépare les parents de cette rentrée.

Il revient à reconnaître que du mois d’août jusqu’en octobre, le stress s’est profondément installé. Les parents n’étant pas encore près, pour la plus part, à se procurer les fournitures pour leurs enfants.

Entre les inscriptions, les fournitures scolaires et les uniformes à acheter ou coudre, la rentrée se présente aux parents comme un défi budgétaire.

Si depuis plus d’un mois les vendeurs de fournitures scolaires se sont déjà apprêtés à accueillir les clients, c’est à la veille que l’affluence va prendre un élan un peu plus remarquable.

Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)