En effet, tous les jours à la levée du soleil, des Kinois, dans le district de Tshangu, se battent contre vents et marrés pour trouver cette ressource devenue précieuse par la force des choses. L’eau n’est plus cette ressource disponible pour tous dans les 24 communes que compte la capitale de la Rdc.

C’est le cas de la commune de N’djili, dans les quartiers III, IV, V et VII entre autres, où les habitants en ont ras-le-bol et font appel aux responsables de la Regideso à trouver une solution adéquate en vue de mettre fin et une croix à cette souffrance qui date de longues années.

Cette même population a interpellé les différents responsables de cette entreprise de l’Etat à réguler cette situation. Etant donné que la Regideso est comptée parmi les plus grandes entreprises du pays. Elle doit revoir la donne. Car, cette situation ne doit aucunement demeurer constante. Trop c’est trop, l’eau demeure indispensable à la vie humaine. Car dit-on, « l’eau c’est la vie », on ne va plus continuer avec cette allure, a renchéri une habitante.

Un habitant s’est désolé face à cette pénurie. « je dis non et je refuse de continuer de quitter ma maison pour me rendre au service sans se laver ».

En dépit de cela, le fait de se réveiller à 2 heures du matin, 3, 4 voir 5 heures avant la levée de la journée jette les gens à la merci de l’insécurité dans plusieurs coins de la périphérie de Kinshasa.

Par exemple, le cas de Kingasani où il y a deux jours passés, une femme a été menacée aux petites heures du matin par des jeunes garçons qui voulaient se servir d'elle pour étancher leur appétit sexuel.

Les Kinois souhaitent à ce que le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, intervienne personnellement dans ce problème afin qu’une solution durable soit trouvée.

Eu égard à cette question, cette situation déplorable se pose dans les quartiers des communes du district de la Tshiangu, à savoir : N’djili, Kimbaseke, Masina et Maluku.

A Kimbanseke, pour avoir de l’eau, il faut au moins 700 fc par un bidon de 25 litres, que dirait-on d’une famille nombreuse où il faut acheter plusieurs bidons ?

Au-delà de cette crise d’eau potable, les habitants déplorent également la surfacturation leur infligée par la Régideso aussi longtemps que l’eau ne coule pas des robinets.

Gisèle Mbuyi


(GM/ROL/Yes)