La clôture vendredi par le Premier ministre Ilunga Ilunkamba des consultations avec les composantes de la société civile est tombée à point nommé. Le Chef de l’Exécutif engage par ce fait le pays sur la trajectoire exigeante d’une politique qui tienne compte des aspirations de la population et qui veut hisser la nation au niveau de celui des autres Etats.

Par delà, Sylvestre Ilunga s’est montré confiant au travers de ses choix judicieux sur des hommes intègres à proposer au Gouvernement et tourner le dos à des pratiques anachroniques longtemps décriées. Pour ainsi dire, le chef de l’Exécutif national a vu l’urgence et la nécessité de se tourner dans la même direction avec ceux qu'il va charger de conduire les affaires publiques.

Il attend d'eux qu'ils engagent sans tarder une vigoureuse action de renouveau. Prenant conscience que le pays a cédé du terrain depuis des décennies dans la course sans repos où le progrès entraîne les autres nations.

C’est aussi, pour sa part, le Congolais lambda qui se met dans l’attente de la fumée blanche. Il se sent tout autant concerné par les derniers réglages amorcés en vue de la nomination du Gouvernement par le Président de la République, à qui revient effectivement cette prérogative. Il compte également sur la stature du Premier ministre qui guidera ce navire.

65 personnes sur une centaine de noms vérifiés au départ, telle est la taille attendue dont certains oiseaux rares répondant favorablement au critérium préalablement défini à cette fin. Dans la foulée, la composition de cet exécutif a été revue et pensée au rythme des tractations, tant en termes de couleur politique des deux coalitions que de personnalités siégeant en leur sein.

L’on rappelle que les listes des aspirants aux postes des ministres étaient déjà prêtes depuis dimanche et détenues par le Premier ministre. Elles étaient proposées par le FCC et le CACH avant d’être soumises à l’appréciation de Félix Tshisekedi.

Pour passer à l’étape suivante, le Gouvernement ne sera opérationnelle qu’après son investiture par l’Assemblée nationale qui convoquera une Session extraordinaire. En effet, une réunion avec les Présidents des groupes parlementaires de la Chambre basse est intervenue lundi 12 août.

L’on indique que l’Assemblée nationale est à pied d’œuvre par rapport à son agenda avant la reprise effective de la Session ordinaire de septembre portant sur l’adoption du budget national de l’exercice 2020.

Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)