Après plus d’une année de grande flambée des cours de cobalt, le prix de ce minerai a commencé à dégringoler et le rythme de la chute inquiète plus d’une personne.

Le prix du cobalt a chuté de plus de 40% cette année en raison de l’augmentation de l’offre en Rdc, le plus grand producteur mondial, elle qui a fait de ce minerai « un métal stratégique ».

C’est en 2016 que le prix du cobalt a pris son l’envol, allant de 20 000 dollars à presque 1OO OOO dollars la tonne.

A présent, la tonne du cobalt se négocie autour de 30 000 dollars sur les marchés des métaux (London Metal Exchange).

Principal élément dans la fabrication des batteries électriques pour l’industrie de la téléphonie cellulaire, le cobalt a connu une explosion dans sa demande. Cette montée en flèche avait nourri des ambitions pour la Rdc.

Premier producteur mondial du précieux métal, la Rdc qui prévoit que les opérateurs miniers doivent payer des taxes en cas de super profits, se doit de revoir ses ambitions à la baisse.

Fermeture de la mine Mutanda Mining

Géant suisse des matières premières, « Glencore » a pris la décision d’arrêter, à partir de la fin de l’année, la production de la mine Mutanda Mining (Mumi), dans la province du Lualaba, considérée comme la plus grande mine de cobalt du monde.

Et pour cause, la chute spectaculaire du cobalt, métal clé dans la fabrication des batteries des véhicules électriques, affirme le journal « The Financial Times ».

Selon la compagnie suisse dirigée par le milliardaire Ivan Glasenberg, la mine Mutanda Mining n’est plus économiquement « viable ».

Glencore précise également qu’« à part la baisse du prix du cobalt, il y a aussi l’inflation due à certains des principaux coûts de production, principalement l’acide sulfurique et des taxes supplémentaires imposées par le code minier ».

La mine Mutanda est le premier producteur mondial de cobalt qui est extrait du cuivre, et constitue l’un des principaux actifs de Glencore en Rdc.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)