Il a réuni autour de lui, le directeur général de l'Institut national de la recherche 
biomédicale (INRB) à Kinshasa, Dr Jean-Jacques Muyembe Tamfun et les membres de son cabinet. Il sied de rappeler que le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus avait indiqué jeudi, dans un communiqué que la flambée de maladie à virus Ebola en RDC constitue une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Il avait appelé le monde entier à prendre conscience de la situation, de redoubler d'efforts et d'œuvrer en solidarité avec la RDC pour mettre fin à cette flambée pour bâtir un meilleur système de santé.

Le Dr Tedros Adhanom avait aussi estimé que les intervenants, non seulement l'OMS, mais aussi les gouvernements, les partenaires et les communautés avaient la responsabilité d'assumer une plus grande part du fardeau.

Dans ce cadre, l'OMS avait recommandé aux pays touchés notamment de continuer à renforcer la sensibilisation, l'engagement et la participation des communautés, y compris aux points d'entrée, avec les populations à risque, en particulier pour identifier les normes culturelles et les croyances qui font obstacles à leur participation à la riposte.

Elle leur avait aussi demandé de poursuivre le dépistage au passage des frontières, et sur les principales routes internes pour garantir qu'aucun contact n'est oublié et améliorer la qualité du dépistage moyennant une amélioration du partage des informations avec les équipes de surveillance, en collaboration avec la coordination avec les Nations Unies et les partenaires pour réduire les menaces contre la sécurité, atténuer les risques dans ce domaine et créer un environnement propice pour les opérations de santé publique.

Les pays touchés étaient aussi invités à renforcer les mesures pour prévenir les infections nosocomiales, y compris la cartographie systématique des établissements de santé, en ciblant les interventions de prévention et de lutte contre l'infection et de soutenir d'une manière durable ces établissements de santé moyennant un suivi.

Pour l'OMS, les pays à risque devront collaborer de toute urgence avec les partenaires pour améliorer leur préparation en vue de détecter et de prendre en charge les cas importés, y compris par la cartographie systématique des établissements de santé et la surveillance active, moyennant la notification de l'absence de cas.

ACP


(TN/PKF/GW/Yes)