La date du samedi 20 juillet semble la bonne, compte tenu de la réunion des conditions sécuritaires et logistiques requises pour la tenue de ce scrutin. Mais à quelques jours de ce rendez-vous, le candidat du FCC (Front Commun pour Congo), Lambert Mende Omalanga, que l’on dit avoir déposé la semaine dernière, au niveau de la Cour constitutionnelle, une requête en contestation de congolité de son adversaire, a fait savoir qu’il ne participerait pas à une élection à laquelle serait associée un étranger, en l’occurrence Joseph Mukamadi, réputé de nationalité française.

Alors que la Cour Constitutionnelle ne s’est pas encore prononcée sur la requête susdite, l'incriminé vient de jeter dans le public la preuve de sa citoyenneté congolaise. En effet, selon le certificat de nationalité lui délivré par le ministère de la Justice en date du 20 février 2019, sous la signature de son titulaire de l’époque, Alexis Thambwe Mwamba, Joseph Mukumadi est Congolais de père et de mère, originaire de la province du Sankuru.

En principe, le débat relatif aux origines de ce candidat au gouvernorat de cette province est clos, à moins que le document authentifié par l’ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux ne soit un faux, ce qui parait peu probable. Cet élément de preuve parait d’autant incontestable qu’il était émis par un haut cadre du FCC (Front Commun pour le Congo), la plate-forme politique à laquelle appartient Lambert Mende. Des deux choses l’une : ou il accepte de se mesurer ce samedi dans les urnes, ou il jette l’éponge avant le début des hostilités et laisse le fauteuil à un adversaire avec qui il est au coude à coude dans un dossier qui a fait suffisamment couler encre et salive.

En tous les cas, l’épilogue est tout proche pour la course à la tête de la province du Sankuru.

Kimp/Le Phare


(TN/GW/Yes)