« Au-delà des antagonismes politiques, Tshisekedi propulse Matungulu à la BAD », titre LE POTENTIEL qui évoque un « coup dur » au sein de la plateforme Lamuka qui devrait poursuivre son combat politique sans l’un de ses cinq leaders, alors qu’elle projette une réunion, le samedi 20 juillet à Lubumbashi.

Le quotidien pense qu’avec le départ de Freddy Matungulu, précédé à celui de Mbusa Nyamuisi, la charte de Lamuka devra subir des modifications, notamment en ce qui concerne la coordination tournante. « Sans anticiper sur la nouvelle configuration ou, dans le cas absurde, la disparition de la principale force de l’opposition, il est clair que Lamuka ne manquera pas à reconsidérer sa ligne politique ».

LE PHARE confirme que Freddy Matungulu a accepté la main tendue du président de la République, ainsi que l’atteste un communiqué de presse daté du 10 juillet 2019 et portant sa signature, sous le label de « Congo na Biso », son parti politique. Le journal précise que l’homme va siéger en qualité d’administrateur, au sein de cette institution pendant trois ans, pour y assurer la défense des intérêts de la RDC et des cinq Etats « actionnaires ».

« Vu sous l’angle politique, il s’agit d’un coup dur, très dur pour Martin Fayulu et Lamuka, la plateforme qui avait soutenu sa candidature à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018 et au sein de laquelle Matungulu, pour des raisons à la fois politiques et cotériques, faisait figure d’allié naturel et inséparable du candidat malheureux à ce scrutin ».

FORUM DES AS précise que coupant court aux rumeurs, l'intéressé a aussitôt réagi depuis Abidjan par un communiqué de presse daté du 10 juillet, mais diffusé hier. Dans ce document, le président de Congo na Biso (CNB) confirme ce qui semblait encore être une rumeur : « J'ai répondu favorablement à l'appel et souhaite dire ma gratitude au Président de la République qui, par cet acte d'ouverture, réaffirme sa volonté de privilégier l'intérêt supérieur de l'Etat et de rassembler les Congolais au-delà des clivages et affrontements politiques, nuisibles à la Nation ».

« Lutte contre la corruption, Tshisekedi veut redynamiser la justice », titre, dans sa manchette, L’AVENIR à l’occasion de la première édition de la journée africaine de la lutte contre la corruption, placée sous le thème : « Vers l’élaboration d’une position africaine commune sur le recouvrement des avoirs », jeudi 11 juillet.

Le quotidien note que le président de la République n’a cessé de manifester sa volonté de mettre un terme à ce fléau qui annihile les efforts faits pour l’amélioration du climat des affaires.

Sur le même sujet, L’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE ajoute que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a annoncé une série de mesures qu’il compte prendre dans un proche avenir pour lutter efficacement  contre la corruption sous ses différentes formes en RDC.

Sur le plan institutionnel, le Chef de l’Etat a annoncé la création sous peu, au sein de son cabinet, d’un service spécialisé dénommé « Coordination pour le changement de mentalité », (CCM), qui aura entre autres missions, d’assurer la prévention, la sensibilisation et la lutte contre toutes sortes d’antivaleurs. Le Chef de l’Etat a aussi déclaré qu’il prend l’engagement de pouvoir solliciter et obtenir du Parlement la modification de la loi électorale en ce qui concerne les modes d’élections des députés provinciaux, des gouverneurs de provinces et des sénateurs.

Socrate Nsimba/MMC


(SNK/Yes)