Dans une correspondance adressée à la CAFI (Initiative forestière en Afrique centrale), les Organisations de la société civile de la province de l’Equateur en République démocratique du Congo ont saisi officiellement cette institution qui finance des projets en RDC, sur la situation préoccupante qui prévaut actuellement au pays. Une situation caractérisée par l’impunité et la mauvaise gouvernance des ressources forestières.

Ces organisations pointent du doigt Maniema Union, une entreprise appartenant à un haut cadre de l’armée congolaise. Cette entreprise d’exploitation industrielle de bois d’œuvre est accusée de semer la terreur dans la province, sous l’œil impuissant du gouvernement congolais.

La dernière en date, est le jugement prononcé par le Tribunal de Grande instance de Mbandaka, qui a acquitté un sujet chinois, arrêté en flagrant délit à Ingende.

Ces organisations tiennent à informer les membres de CAFI et autres organisations œuvrant pour la protection des forêts tropicales, sur la situation alarmante des forêts de l’Equateur en RDC
à travers la note d’information et la déclaration des OSCs de la dite Province.

« Nous demandons particulièrement à CAFI qui se réunit à Paris le 9 juillet d’adresser ce cas comme une question urgente sur son agenda. Nous sommons CAFI d’organiser dans les meilleurs délais une rencontre avec les OSCs congolaises à Kinshasa ou à Mbandaka dans le but de penser ensemble des programmes qui répondent aux réels défis du secteur. Nous invitons également les représentants de CAFI à effectuer une visite de terrain pour constater par eux-mêmes les ravages environnementaux et sociaux de cette exploitation illégale », peut-on lire dans cette correspondance dont Environews RDC s’est procurée une copie.

Environews-rdc.org


(TN/PKF/GW/Yes)