La situation est revenue à la normale à l’Institut national des arts (INA) où le personnel a organisé mercredi des manifestations pour réclamer, le paiement de la prime de manque à gagner de l’année académique 2017-2018. Pour cela, ils ont brûlé les pneus devant leur bâtiment et ont fait une déclaration afin de se faire entendre.

Mais jeudi matin, les étudiants de cette institution d’enseignement supérieur et universitaire ont démarré leur session d’examens.

« L’attroupement que vous constatez à l’entrée c’est celui des étudiants. Les éléments de la Police universitaire procèdent au contrôle des documents relatifs au paiement des frais académiques qui conditionnent leur accès dans les salles. Il n’y a pas de mouvement ce jour», a confirmé un membre du personnel académique de l’INA.

Le chef des Travaux Jean Claver Mboma Matshiringwy, le président de sa délégation syndicale a expliqué à la presse que tous les établissements publics de l’ESU ont déjà  perçu cette prime.

Pour ce syndicaliste qui s’exprimait à l’ACP, «L’INA a été injustement sacrifié par le ministre sortant de l’ESU concernant le deuxième mois de cette prime de manque à gagner. Le ministre a.i. de l’ESU, Ilunga Leo a accepté de corriger cette injustice dont un document aurait été élaboré, mais que nous n’avons jamais vu. Au cabinet du ministre, on nous dit que les documents y relatifs sont entre les mains du conseiller financier qui vient d’être élu député et qui ne se fait jamais voir».

Il a par ailleurs déploré l’indifférence de la tutelle : « Tous les appels des autorités académiques à sa direction sont restés vains. Le personnel a décidé de ne pas faire passer la session de l’année académique 2018-2019 dont le début est prévu jeudi 11 juillet 2019 ».

Boni Tsala/MMC


(BT/GW/Yes)