Il est du devoir des chefs coutumiers de venir voir la maman après le deuil, pour ce qu’on appelle « le retrait du chef », selon le chef de fil Godefroid Muami, traînant une vache et une chèvre. Une façon pour lui dire, le chef vient vous dire, on vous met débout, donc, nous étions avec vous et nous levons l’ancre, nous quittons le lieu, a-t-il déclaré.

De la même manière, cela s’est produit au Grand-Kasaï. La grande communauté Kongo, Equateur, le Grand-Bandundu, Kinshasa, le Maniema, les Kivus, le Grand-Katanga, bref, l’ensemble de tous les chefs coutumiers de la République ont assiégé le lieu pour demander où est-ce qu’on en était avec le pouvoir actuel, renseigne le chef de fil.

Il a fait remarquer que depuis la création de la loi Bakangika qui a créé beaucoup de conflits, et depuis qu’on a la loi pour les chefs coutumiers et également notre ministère où est-ce qu’on en est ? Les chefs coutumiers ont montré leur ferme volonté de dire, nous avions notre ministère des Affaires coutumières depuis 2012, mais nous constatons qu’il y a du recul et c’est la raison pour laquelle ils ont décidé du renouvellement de leur candidature pour répondre aux desiderata.

Gisèle Mbuyi/MMC


(GM/ROL/Yes)