Chadrac Akolo, est-ce que vous croyez aux miracles ?

(Il hésite longtemps). On a fait ce qu’on devait faire aujourd’hui (dimanche), le reste ne nous appartient plus. On a laissé filer nos chances dès le début. Après, on s’est rattrapé plus tard. Mais aujourd’hui, le plus important, c’est de savoir qu’on s’est tous battus ensemble pour obtenir ce bon résultat.

Vous croyez encore à la qualification en huitièmes de finale ?

Forcément, on y croit. On va attendre et voir ce qui va se passer pour les autres matches. Aujourd’hui, on a fait ce qu’il fallait, on s’est battus. Dans tous les cas, on n’aura pas de regrets au vu du dernier match.

Les regrets, c’est plutôt lors du premier match face à l’Ouganda…

Oui, c’est plutôt dans ce match où on n’était pas bien organisé. Aujourd’hui, il y a eu du tout. On était bien organisé. Il n’y avait pas d’individualisme. Les gens se sont battus les uns pour les autres.

Il ne faut pas se mentir, on n’est pas la meilleure équipe d’Afrique, donc on est obligé de se battre. Ce serait dommage de s’arrêter avec ce qu’on a montré aujourd’hui. Ce serait dommage parce qu’on s’est réveillé peut être un peu tard.

Aujourd’hui, on a les bases et c’est vraiment important pour nous de savoir qu’on n’est pas le Real Madrid. Il faut que tout le monde travaille ensemble pour obtenir de meilleurs résultats.

C’est une victoire qui tombe le jour de la fête de l’indépendance du Congo…

J’ai eu les messages de mes parents ce matin (dimanche) pour me rappeler ça. Ce match on l’a joué un peu pour tous les Congolais à qui je souhaite une bonne fête d’indépendance. On est déçus par ce qui s’est passé auparavant, mais pour la fête de l’indépendance, on devait obtenir un bon résultat pour le pays. Nous avons eu à la mi-temps un message du président de la République (Félix Tshisekedi) pour nous encourager. Quand on n’était pas bons, il était parmi ceux qui nous encourageaient, on le remercie pour le soutien.

rfi.fr


(SNK/PKF)