Les lampions se sont éteints le vendredi 21 juin au chapiteau du collège Boboto à Kinshasa/Gombe à l’occasion de la clôture des travaux sur la 6ème édition de la table ronde multi-acteurs sur la foresterie communautaire de la Rdc.

Organisée du 19 au 21 juin par le Centre d’appui à la gestion durable des forêts tropicales en collaboration avec le ministère de l’Environnement avec l’appui financier de Dfid à travers la fondation Rainforest , cette table ronde a réuni différents membres du gouvernement central, du parlement, des bailleurs des fonds, Dfid, Usaid, Fonared, Rfuk, Fao, Wcs, des ongs environnementales, des représentants des peuples autochtones venus du Maniema, Equateur, Tshuapa, Maï-Ndombe…

Cette table ronde avait pour objectifs de renforcer le soutien politique et financier des différentes parties prenantes aux aspects prioritaires pour la mise en œuvre de la Snfc, afin de renforcer la Fc en Rdc comme pilier majeur dans la lutte contre la déforestation/dégradation des forêts et contre la pauvreté en milieu rural.

Il était aussi occasion de présenter les résultats des différentes Ifc/cfcl mettant l’accent sur les premiers résultats sociaux et environnementaux observés sur le terrain, identifier sur base des questions fondamentales relevées lors des Trmafc, les priorités d’action d’ici la fin de la phase expérimentale de la Snfc 2022 ainsi que faire la mobilisation des fonds pour la Fc et sensibiliser les acteurs pilotant des réformes et autres thématiques significatives pour la Fc.

Plusieurs recommandations ont été formulées à l’issu de ces travaux entre autres, assurer un financement durable pour la bonne mise en œuvre du processus, respecter la procédure, mettre en place un réseau de tous les acteurs des forêts communautaires, respecter la procédure d’admission des titres, poursuivre le renforcement des capacités, renforcer la décentralisation, le processus de la réforme, élaborer la stratégie de communication…

Clôturant les travaux, le représentant du Secrétaire général du ministère de l’Environnement et développement durable a indiqué que cette activité a permis d’avoir une vision commune sur l’ importance de renforcer le soutien politique et financier des différentes parties prenantes aux aspects prioritaires pour une meilleure réussite du processus de foresterie communautaire , démontrer et capitaliser les résultats des différentes initiatives des concessions forestières des communautés locales et de sensibiliser les acteurs pilotant du reforme et autres thématiques significatives ayant un lien étroit avec la foresterie communautaire : affaires foncières, aménagement du territorial, conservation de la nature, agriculture, développement rural pour promouvoir une synergie entre les acteurs concernés et la direction du ministère de l’Environnement à travers sa division de foresterie communautaire.

Les recommandations faites par les participants sont de la haute facture et constituent pour nous un atout que nous devons exploités au maximum dans le cadre de la mise en œuvre de la phase expérimentale de la stratégie nationale relative à la foresterie communautaire en Rdc.

La réussite de ce processus résulte de la mobilisation des fonds devant permettre de soutenir des axes stratégiques de la dite stratégie et dans la conformité des actions de toutes les parties prenantes.

Le ministère de l’Environnement se félicite du succès et de l’aboutissement heureux de cette activité et salue la bravoure de tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réussite de cette table ronde et invite à cet effet, une appropriation responsable de toutes les parties prenantes aux résultats issus de ses travaux.

Par ailleurs, Alexander Economou, Coordonnateur de projet-forêts communautaires en Rdc, membre du groupe Rainforest Foundation Uk a dans son mot remercié les membres des communautés locales pour leurs contributions et leurs expériences et interventions qui ont soulevé des réflexions intéressantes.

« Je suis certain que ce n’est pas la fin du processus même si le financement se termine d’ici là. Il faudra contribuer et s‘approprier ce processus et pas attendre seulement les bailleurs de fonds pour la continuité des tables rondes », a-t-il précisé en substance.

Gisèle Tshijuka/MMC


(GTM/Yes)