A zéro jour du début de la compétition la plus prestigieuse d’Afrique et à un jour de la rencontre RDC-Ouganda, les langues se délient déjà… Dans un échange qu’il a eu avec un journaliste sportif, le coach Christian N’sengi Biembe note quelques forces des Cranes de l’Ouganda, après leur match amical face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire.

« Les Cranes jouent majoritairement en 4 - 2 - 3 - 1 ou 4 - 4 - 2. La formation qui leur réussit le mieux est clairement le 4 - 2 - 3 - 1 où ils concèdent moins des buts », décrypte Christian N’sengi Biembe. Pour lui, ce système leur permet d'utiliser leurs deux relais offensifs sur les ailes, comme par exemple sur la gauche avec Godfrey Walusimbi et sur la droite, Emmanuel Okwi.

Ce technicien congolais fait savoir que « 73 % de leur jeu se produit sur les côtés, contre 25 % dans l'axe du jeu en possession de balle. » A l’en croire, « les côtés resteront une des zones clefs » du match pour arriver à bout des Ougandais.

Une faiblesse dans l’entre jeu…

Pourtant « petit poucet » sur le papier, les Ougandais démontrent pourtant pas mal de choses depuis leur préparation aux Emirats arabes unis. Mais les hommes de Sébastien Desabre ont aussi leur talon d’Achille.

« Les derniers matchs de l'Ouganda montrent que la maîtrise du ballon peut, à certains moments, être en leur défaveur. Au total, 43% des pertes de balles se font dans l'entre jeu », constate le coach congolais.

Mais malgré cette faiblesse, N’sengi Biembe tache de mettre un bémol :

« Il faudra rester vigilent dans nos 18 mètres, un joueur comme Juma Balinya aime tirer dans l'axe dès 18 mètres et 70 % de ses tirs sont cadrés. Autre joueur offensif à surveiller : Okwi, solide dans les duels aériens ; il gagne ses duels 1 contre 1 et pèse sur les flancs et n'hésite pas à tirer dès les 20 mètres. »

Dido Nsapu/MMC


(DNK/Yes)