«Invalidation des députés : le président de la Cour constitutionnelle devant le chef de l’Etat », annonce LE POTENTIEL. Jusque-là les justifications de la Cour constitutionnelle sur les derniers arrêts invalidant principalement les députés de l’Opposition ne passent dans l’opinion publique. Face à la montée des protestations de l’Opposition, le président de la Cour constitutionnelle a été obligé de s’expliquer devant le magistrat suprême, selon ce journal.

« Enfin Fatshi s’implique, Benoît Lwamba menace ! », s’exclame pour sa part FORUM DES AS. Dans son article qui porte ce titre, notre confrère rapporte que, le président de la Cour constitutionnelle garantit que tous ceux qui seront rendus coupables de pot-de-vin, seront punis conformément à la loi.

Pour Forum des as, « Dès lors que ces décisions ont été rendues publiques pendant que le président Félix Tshisekedi était en tournée dans certains pays d'Afrique, il était donc normal qu'il ne réagisse pas de l'extérieur du pays. 

Au-delà de tous ses différents décryptages ou interprétations, l'audience du Chef de l'Etat hier à Benoît Lwamba, est un signal fort d'autant que sa réaction va dans le sens de faire baisser la tension ambiante actuelle ». 

Cependant, l'opinion congolaise, poursuit ce tabloïd,  debout comme un vieux coq sur ergots, attend le Président de la République sur une autre question d'intérêt général. A savoir la formation du nouveau Gouvernement.

En ce qui concerne la coalition « CACH FCC Tshisekedi – Kabila : ne pas prendre le pays en otage », titre LE POTENTIEL qui souligne « Six mois après l’investiture du président Félix Tshisekedi, la République démocratique du Congo n’a toujours pas de gouvernement. Nommé depuis le 20 mai, le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, continue encore à se tourner les pouces. Les négociations entre les délégués de deux parties piétinent alors que le dénouement est entre les mains de Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, les deux détenteurs du deal FCC-CACH. L’opinion leur demande de ne pas prendre le pays en otage ».

Et LE POTENTIEL de relever par ailleurs : « Fin connaisseur de l’Afrique subsaharienne, Herman Cohen, ancien sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines, prédit une fin tragique à l’accord qui lie Tshisekedi à Kabila. Il est convaincu que cet accord ne tiendra pas une année ».

Pendant ce temps, poursuit note confrère, c’est tout le pays qui s’arrête, suspendu à ce que décideront Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Evidemment, le temps s’égrène et la RDC plonge petit à petit dans une crise institutionnelle. Nombreux sont ceux qui demandent aux deux alliés de ne prendre encore longtemps le pays en otage.

Alors que L’AVENIR titre « La nation a retient son souffle ».Depuis deux semaines, les milieux politiques congolais, plus précisément de Kinshasa et de Lubumbashi traversent une zone de turbulence. Deux sujets occupent les conversations, rappelle –t-il : les invalidations de certains députés proclamés élus par la CENI et la réaction violente des militants extrémistes de l’Udps.

La sagesse, conseille ce journal, commande donc de surmonter les quelques malentendus que les ennemis du progrès de la Rdc tentent d’exacerber et de rechercher rapidement les voies et moyens de renforcer cette coalition des souverainistes e socio- démocrates. 

FORUM DES AS consacre son éditorial à cette coalition. Il titre : « Accord CACH-FCC : Vivement le service après-vente ! »

Il s’interroge : Trêve, cessez-le-feu, armistice ? » avant de conclure : L'avenir le dira.

Pour ce journal, Le principal est de faire bon usage de cet arrêt d'hostilités entre combattants de l'UDPS et militants du PPRD. Un temps tout indiqué pour les deux "alliés ennemis" de mettre, chacun, de l'eau dans leur vin. Voire beaucoup d'eau.

Un moment de répit que les deux chefs de file seraient inspirés d'exploiter pour faire faire le nécessaire service après- vente de leur deal. Question de permettre à leurs lieutenants et leurs bases respectives de savoir de quoi il retourne exactement.

La paix sociale et la cohésion nationale étant en jeu, le jeu en vaut la chandelle. Car jusqu'ici, on a l'impression que seule une poignée de proches de Félix Tshisekedi et de Joseph Kabila savent danser la chanson intitulée "Coalition" ».

Forum des as tire en outre une sonnette d’alarme : «  En RDC, le sang versé risque, si rien n'est fait, au minimum, de compromettre le processus démocratique et, au maximum, de saper les fondements de la Nation. Une perspective qui ne saurait profiter qu'à ceux qui rêvent, depuis des lustres, de la balkanisation du pays.

C'est justement pour se prémunir contre ce projet funeste que la coalition CACH-FCC devrait prendre l'exacte mesure de leurs responsabilités face au devenir et à l'avenir du pays. Des enjeux par rapport auxquels leurs bisbilles ne sont que des contradictions secondaires.

Le danger qui plane sur la RDC se déclinant plutôt en terme de main basse ou d'OPA-offre publique d'achat-sur tout ou portion du territoire jugé "trop vaste" pour n'appartenir qu'aux seuls Congolais. Voilà le vrai défi qui se dresse devant le binôme CACH-FCC et qui devrait justifier la coalition ». Au sujet de la démission du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI), «Norbert Basengezi jette l’éponge ! », signale LA PORSPERITE.

A quelques semaines de la fin du mandat des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le numéro 2 de cette institution a jugé bon de lâcher prise. Norbert BasengeziKatintima a présenté sa lettre de démission le lundi 17 juin 2019 à Corneille Nangaa, actuel président de la Centrale électorale. Une démission dont il a pris soin de notifier au Président National du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), parti politique qui l’avait désigné en novembre 2015, relate ce journal.

« Certains parlent du poids de la fatigue due à un travail intense ces derniers mois, voire ces dernières années, allusion faite à l’organisation des 3èmes élections démocratiques en RDC qui, après plusieurs reports, se sont tenues le 30 décembre 2018. 

D’autres relèvent le fait qu’il tente de sauver son honneur de manière tant soit peu diplomatique, en raison de nombreuses accusations dont il a été victime, de mèche avec sa hiérarchie mais également son fils, Marcellin, concernant ces épineuses affaires de «détournement de fonds» liées à l’achat des «machines à voter», indique notre confrère.

L’AVENIR, toujours à ce sujet titre : « NorbertBasengesi démissionne pour se reposer ». 

Quant à la raison qui l’a poussé à cette démission, le désormais ancien de Corneille Nangaa a évoqué la fatigue après ce mandat où ensemble avec toute l’équipe, ils ont n’épargné aucun effort pour accomplir la mission leur assignée, écrit ce journal.

Boni Tsala T./MMC


(BTT/PKF)