C’est ce qu’a indiqué jeudi le coordonnateur de l’ONG «Jeunes synchronisés pour une génération sans discrimination (JSGD)», Boukaert Muteba.

M. Muteba, qui intervenait au cours d’une matinée scientifique réunissant les membres de cette structure et d’autres participants, à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de sensibilisation à l’albinisme, a regretté qu’une fille atteinte d’albinisme ait peu de chance d’être prise en mariage par un homme «normal».

Elle a estimé qu’à travers ce comportement, ce dernier croit à tort qu’il peut, par ce mariage, avoir des enfants atteint d’albinisme, ignorant que le croisement d’un homme «normal» avec une femme souffrant de cette anomalie de la peau, a beaucoup de  probabilités de donner naissance aux enfants «normaux».

Cette discrimination est due du fait que la victime de cette anomalie est d’abord moins socialisée et moins humanisée pour plusieurs raisons. Il est donc difficile en RDC, comme en Afrique noire en général, que les membres d’une belle-famille acceptent que l’un de leurs fils épouse une femme atteinte d’albinisme, craignant souvent la naissance des êtres qualifiés de «mystérieux».

Cette situation amène certaines jeunes victimes de cette anomalie de la peau désespérées d’avoir une vie conjugale normale, à se livrer à la débauche.

Par ailleurs, M. Boukaert Muteba a encouragé les hommes «normaux», à se débarrasser des préjugés en vue de contracter des mariages avec cette catégorie des femmes.

ACP


(ROL/PKF)