Florence Marchal a estimé qu'il ne serait pas bon de gaspiller les avancées gagnées dans l'alternance démocratique que le pays a connue. Pour ce faire, elle a rassuré la classe politique congolaise que la Mission onusienne est disposée à offrir ses bons offices entre les différents acteurs.

Par ailleurs, Florence Marshall a appelé toutes les parties à la retenue et au calme. A l'entendre, beaucoup a été accompli pour arriver à la situation d'alternance démocratique du pouvoir. La porte-parole de la MONUSCO a insisté sur le fait qu'il est important de ne pas gaspiller cet acquis. "Il faut poursuivre la marche en avant vers l'ancrage de la démocratie ", a-t-elle soutenu.

C'est pour cette raison, a-t-elle justifié que son institution en RDC reste en contact avec toutes les parties prenantes et reste disposée à un accompagnement afin de consolider les institutions congolaises.

Les tensions que connaissent le pays ces jours font suites à une plénière du vendredi 7 juin à l'Assemblée nationale au cours de laquelle une motion d'information d'un élu sur les deux ordonnances présidentielles nommant les mandataires des deux entreprises publiques ont fait couler beaucoup d'encre et de salive.

Un autre sujet abordé au cours de cette rencontre avec la presse, est la célébration, le 16 juin de chaque année, de la journée de L'enfant africain : " L'action humanitaire en Afrique : les droits de l'enfant avant tout ". A travers cete thématique, les différents Etats Africains reconnaissent que l'enfant africain subit des conséquences les plus graves des conflits armés, des tensions, des conflits et d'autres catastrophes et crises humanitaires.

Mathy Musau/Forum des As


(TH/TN/PKF)