Née le 9 mars 1967 à Bukavu dans le Sud-Kivu, la première dame est cadette d’une famille de six enfants. Orpheline de père et de mère dès l’âge de neuf mois suite à un accident de voiture, la première dame a été recueillie à Kinshasa, par son oncle, l’abbé sylvestre Ngami Mudahwa, aumônier catholique des Forces armées zaïroises d’où elle a bénéficié d’une éducation saine.

Grâce à la complicité de ses sœurs ainées vivant à l’étranger, Madame Tshisekedi a fait ses études infirmières à Bruxelles où elle a exercé sa profession aux jardins d’Ariane, une maison de repos pour personnes âgées, dans la commune de Woluwe-Saint-Lambert jusqu’au début de la campagne présidentielle en 2018. C’est en Belgique que le couple s’est rencontré pour une randonnée qui n’a alors que vingt-trois ans.

Initiatrice du mouvement « plus fortes » consacré à la femme congolaise, la première dame espère valoriser l’éducation par la formation des filles aux sciences techniques médicales, ainsi qu’aux nouvelles technologies de l’information. Aussi, elle veut prioriser la santé par le soutien aux femmes souffrant des maladies silencieuses telles que le cancer, la fistule obstétricale ainsi que la drépanocytose.

” Ma vision est de contribuer à l’émergence d’une société congolaise dynamique où la femme sera libre, forte, valorisée et capable d’apporter le progrès et un regard innovant autour des valeurs du travail, de l’éthique, de la patience ainsi que de la persévérance ” a-t-elle déclaré.

A propos des violences basées sur le genre, ce mouvement va encourager une évolution des modèles comportementaux des hommes et des garçons afin de plaider pour l’égalité de sexes. Enfin, l’association « plus fortes » compte promouvoir l’autonomisation par l’encouragement et le soutien de l’entrepreneuriat féminin.

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(CI/Yes)