Le nombre de candidats inscrits aux épreuves de Test national de fin d’études primaires (Tenafep) 2018-2019 est à plus de 1.506.031 élèves finalistes de la 6e année primaire sur l’ensemble de la République.

Comparativement à la session précédente, qui avait reçue plus de 1.300.200 candidats inscrits, l’édition 2019 n’a enregistré qu’une augmentation de 15,11 %. Le ministre intérimaire de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP) Emery Okundji, a expliqué que, les sous-divisions de Beni et de Oicha dans la province éducationnelle du Nord-Kivu II, n’ont pas pu présenter le Tenafep, suite à l’épidémie de la maladie à virus Ebola qui sévit dans cette partie de la République. Emery Okundji a fait savoir que le test de cette année a connu un nombre élevé des filles soit 705.266 filles accusant ainsi une augmentation des effectifs de 225.728 candidats.

En effet, le calendrier a été réaménagé suite à la maladie à virus Ebola qui sévit à l’Est du pays. Les sous-divisions de Beni et Ocha, passeront une session spéciale le 25 et le 26 juillet 2019, a souligné le ministre ai de l’EPSP.

Par contre, il a souligné qu’il y a deux Centres d’épreuves qui se tiennent en dehors du pays. Il s’agit de Luanda et de Cabinda en Angola, qui sont placés sous tutelle de la Direction de l’inspection générale à Kinshasa.

Pour le cas de la province du Kasaï centrale II, Emery Okunji dénonce la pratique de mariage forcé. Ici, il y a une note négative dans le Kasaï centrale II, où l’on constate un bon nombre élevé de garçons, 14.684 contre seulement 7.878 filles. Pour lui, « il y a un grand effort à fournir dans le Kasaï central II, pour atteindre cette parité qui est une réalité au niveau de l’éducation nationale ». Il sied de noter que le moins âgés de tous les candidats finalistes à 9 ans et le plus âgé à 17 ans.

Gisèle Mbuyi/MMC


(GM/TN/Yes)