Invitée à expliquer le sens de ce geste, la coordinatrice de cette Ong, Me Charlène Yangazo Dimba, a fait savoir que la situation carcérale de la femme constitue l’une des épines dans le talon de droits humains en RDC.

"Ces femmes vivent dans des conditions de détention inacceptables. Car en sus de leur privation de liberté, elles sont privées de leurs droits fondamentaux, quoi qu’ayant déjà des problèmes spécifiques liés à leur nature féminine", a-t-elle dit.

"Dans ces cachots les problèmes sont légion. Mais les problèmes généraux les plus fréquents et récurrents demeurent : la sous-alimentation, le manque d’hygiène et des soins de santé. L’unique aliment dont bénéficient ces femmes de la part la prison est le haricot surnommé Vungulé, (déformation de l’expression ” Vous mourrez!”)", a ajouté Mme Yangazo.

Lançant un cri d’alarme à la communauté nationale et internationale, Me Charlène Yangazo a fait savoir qu’il y a nécessité de se pencher sur la situation des filles et femmes incarcérées dans nos prisons, cachots et amigos où l’insalubrité et la promiscuité favorisent la transmission des nombreuses maladies.

Notons que c’est près de 200 femmes et une dizaine d’enfants qui sont logées dans un seul pavillon de la prison de Makala à Kinshasa, construit à l’origine pour contenir 90 personnes.

Actualité.cd


(CI/Yes)