Avec comme seul objectif faire entendre leurs voix auprès du Président de la République, Félix -Antoine Tshisekedi, les femmes congolaises toutes tendances confondues, politiques, de la société civile et les défenseurs des droits de l’homme se sont réunies ce dimanche 26 mai 2019 à la veille de la mise en place du gouvernement national et des exécutifs provinciaux.

Sous l’initiative de l’Ong Afia Maman, elles ont voulu faire passer un seul message au nouveau Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, tenir compte de la parité dans la formation du prochain gouvernement, elles attendent qu’un grand nombre des femmes soient nommées, ministres, et vice-ministres dans des ministères clés.

Les femmes congolaises demandent également au Chef de l’Etat de placer à la tête des institutions et entreprises publiques.

L’appel a été lancé pour le gouvernement provincial aussi pour que les femmes soient nommées comme ministres provinciales au sein de leurs gouvernements.

Pour madame Richine Masengu, Directrice exécutive de l’Ong « Si jeunesse savait », actuellement, il est impossible de parler du développement sans impliquer la jeunesse ou les jeunes femmes. Pour cela, il est important pour les décideurs qu’avec le changement que le pays a connu, de compter sur la présence efficace et effective des femmes. Cette activiste des droits des jeunes a précisé que les femmes sont disposées à apporter leur pierre à la construction de l’édifice qui est la Rdc.

Richine Masengu a demandé au nouveau président de la République d’impliquer les femmes dans la gestion de la chose publique pour espérer le meilleur dans ce pays, car a-t-elle souligné qu’il y a des pays à travers le monde qui ont réussi avec les femmes à la tête des institutions.

Les congolaises tiennent à ce que leurs participations dans les organes de prise de décisions dépassent au moins les 20% voulus par la constitution de la République en son article 14, portant modalités de mise en œuvre des droits de la femme et de la parité, tel est le vœu de madame Anny Modi, militante des droits des femmes et des jeunes leaders, qui a lancé un appel au sommet de l’Etat pour qu’on arrive à dépasser au moins 20%.

Elle a aussi suggéré au gouvernement de tenir compte des mécanismes temporaires notamment la discrimination positive pour mettre un quota tel que le premier ministre ne puisse pas descendre en deçà du pourcentage retenu pour la participation de la femme dans la nomination des membres de son gouvernement.

Gisèle Tshijuka/MMC


(GTM/GW/Yes)