Le 23 mai de chaque année est consacré à la journée d’élimination des fistules obstétricales dans le monde. En RDC, plus de 42.000 femmes souffrant de cette maladie ont été répertoriées en novembre 2018 par l’UNFPA. 

500 à 700 cas de fistule obstétricale sont enregistrés chaque année en RDC, selon Victor Rakotor représentant adjoint de l’organisation des Nations Unies pour la population (UNFPA). Cette maladie qui constitue l’une des principales causes de mortalité maternelle. C’est ainsi que le gouvernement et ses partenaires n’ont pas voulu passer sous silence cette journée consacrée à l’élimination de la fistule obstétricale.

Lors de la cérémonie organisée pour commémorer cette journée à Kinshasa, le représentant de l’UNFPA a souligné que c’est urgent de prendre un engagement ferme pour lutter contre ce fléau, car les femmes atteintes par cette maladie sont marginalisées.

L’UNFPA affirme que seul l’accès aux soins de santé maternelle de qualité  permet de mettre fin aux risques liés à la grossesse et à l’accouchement.

Pour sa part, la ministre du Genre, famille et enfant, a laissé entendre que le gouvernement de la RDC n’aménagera qu’aucun effort pour éradiquer complètement ce fléau.

La ministre a visité tour à tour les malades à l’hôpital Biamba Marie Mutombo souffrant de la fistule obstétricale et quelques cadeaux ont été remis à cette occasion aux malades pour leurs soins corporels.

Sylvie Meta/MMC


(SM/DNK/Yes)