Les représentants de quatre communautés dans les secteurs de Tanganyika, Lulenge, et Itombwe, déplorent la situation humanitaire dans laquelle vivent plusieurs déplacés à Minembwe centre, rapporte une dépêche de l’armée.

Ces trois secteurs sont les plus touchés par les violences depuis le début du mois de mai. Ils ont présenté leurs doléances à la délégation conduite par le ministre provincial de travaux publics et infrastructures l’ingénieur Adolphe BizimunguDoli, le vendredi 17 mai 2019.

Selon ces notables, plusieurs villages ont été incendiés dans ces trois secteurs depuis l’assassinat du chef Kawaza de la communauté Banyindu.

Cinq personnes ont déjà perdu la vie depuis le début des conflits selon l’armée, mais la société civile parle de plusieurs morts de toutes les communautés confondues. Les écoles ont été détruites et les hôpitaux pillés.

Selon le capitaine Kasereka, porte-parole opérationnel Sukola 2 Sud Sud-Kivu, toutes les communautés ont déposé leurs états de besoin humanitaire auprès de la délégation. Le chef de mission a promis de les remettre au gouvernement provincial du Sud-Kivu pour que les humanitaires interviennent le plus tôt possible.

S’adressant à la population lors d’un meeting le samedi 17 mai, les leaders, députés et ministres originaires des hauts plateaux de Minembwe ont condamné toutes les violences faites par les uns et les autres.

Le ministre Muller Manassé Ruhimbika et l’assistant Joël Namunene demandent à leurs frères de penser aux développements de Fizi et d’éviter les violences.

La communauté Bashi qui exerce plusieurs activités économiques dans Fizi regrette également les conséquences économiques de ces conflits intercommunautaires sur leurs activités.

Metre des Byabuze Katabaruka, l’un des conseillers au Gouvernorat du Sud-Kivu a encouragé toutes les communautés de continuer à vivre ensemble et surtout penser à l’économie de ce vaste territoire.

Laprunellerdc.info


(ROL/PKF)