Les obstacles qui empêchent le plein exercice de cette profession sont à la base de la mortalité maternelle et infantile en RDC, a-t-elle estimé lors de la cérémonie de clôture des activités commémoratives de la Journée internationale de la sage-femme placée sous son patronage.

« Une sage-femme est un personnel qualifié. Elle surveille, soigne et conseille les futures mères, pendant leurs grossesses, l’accouchement et les porte partout. Elle joue aussi un rôle crucial dans le processus qui mène à la vie. S’il est des femmes qui méritent tout notre encouragement, toute notre considération, les sages- femmes sont indéniablement de ce nombre », a plaidé Denise Nyakeru Tshisekedi.

Selon elle, il faut que tout le monde réfléchisse sur la façon de revaloriser cette profession. Cette réflexion devrait aboutir à une démarche coordonnée, inclusive et plus efficace d’accompagnement de la sage-femme dans l’exercice de son métier ainsi qu’à une réglementation efficace et efficiente de cette profession en RDC.

« La sage-femme, lorsqu’elle est valorisée, garantit aux femmes une santé sexuelle reproductive de qualité. La condition de la sage-femme dans la société a des implications directes sur les causes de la mortalité infantile enregistrée dans notre pays…. », a-t-elle poursuivi.

En revanche, le recul considérable observé sur la protection des sages-femmes comporte des graves conséquences. « Savez-vous qu’environ 7 000 nouveau-nés meurent chaque jour ? Savez-vous que trois femmes meurent chaque heure pour des causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement ? », a interrogé Mme Tshisekedi.

Radiookapi.net


(CI/Yes)