Selon la même source, l'ancien ministre de la Communication et des Médias et candidat gouverneur de cette province n'a pas boudé ce rendez-vous avec le président de la République. Il pointe d'un doigt accusateur le Vice-premier ministre intérimaire de l'Intérieur Basile Olongo, qui ne l'aurait pas informé à temps.

Et de s'expliquer à ce propos: "Imaginez-vous que la réunion avec le président était prévue à 13h30. Je ne serais averti par les services du Vice-Premier ministre a.i de l'Intérieur qu'aux alentours de 13h25 alors que je me trouvais à ma ferme de Menkao".

"J'ai néanmoins appelé le service de la Présidence pour m'excuser et le président m'a rassuré qu'il allait également me recevoir", assure Lambert Mende.

D'ores et déjà, Mende Omalanga se dit satisfait de la position du président de la République qui a promis de respecter la Constitution concernant l'élection du gouverneur dans le Sankuru.

Vers une sortie de crise

Les notables du Sankuru ont, à cette occasion, passé au peigne fin la crise qui secoue cette province. Il était question d'éviter que cette nouvelle province bascule dans la violence entre les différentes communautés.

Selon le service de communication de la présidence relayé par les médias en ligne, les échanges ont tourné autour de l'élection du gouverneur et vice-gouverneur dans cette partie de la République Démocratique du Congo. Les membres de la délégation ont indiqué au président de la République que la province du Sankuru vit dans l'attente de la tenue de cette élection.

" La délégation s'est déclarée très confiante quant à la tenue très prochaine des élections au Sankuru grâce à la sagesse du chef de l'État qui privilégie le respect de la Constitution", indique-t-on.

Il sied de rappeler qu'une confusion d'interprétation des lois a régné autour de la situation créée à la suite de l'invalidation de son challenger Joseph Mukumadi par la Cour d'Appel du Sankuru pour l'élection du gouverneur et vice-gouverneur. Le Conseil d'État est intervenu pour casser cette décision.

Face à cette saga politico-juridique, le président de la République s'est résolu à surseoir à cette élection.

Emma Muntu/Forum des As


(TN/Rei/Yes)