La nouvelle équipe dirigeante du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba est déterminée à remplir les missions qui sont les leurs, notamment la paix et la stabilité socio-économique en République démocratique du Congo ainsi que dans toute la région. Ce qui justifie les multiples contacts depuis quelques temps avec les différents bailleurs.

La Coordination des partenaires au développement et le Mécanisme national de suivi (MNS) étudient les possibilités de mettre en œuvre les projets de développement en République démocratique du Congo (RDC).

Dans cette optique, le coordonnateur du MNS, Claude Ibalanky, a reçu en audience le conseiller à la coordination de l'aide internationale et au groupe de coordination des partenaires, Michel Champredon. Les deux personnalités ont échangé sur les possibilités d'établir un contact permanent de façon à faire fructifier les projets de développement en République démocratique du Congo.

« Je remercie le coordonnateur du Mécanisme national de suivi pour cet entretien. C'est un premier contact. Ma présence ici, c'était juste pour essayer de voir comment établir le contact entre les sujets dont il a la charge de coordonner au nom du président de la République et la coordination des bailleurs en développement dont je m'occupe sous la responsabilité de l'Union européenne et les Nations unies, de façon à pouvoir faire fructifier les projets de développement en République démocratique du Congo. Nous voulons faire en sorte que la coopération internationale soit relancée au lendemain des élections et de cette transition politique qui est en cours », déclaré Michel Champredon, au sortir de l'entretien avec le coordonnateur du MNS.

Et d'ajouter : « Le coordonnateur du Mécanisme national de suivi est un responsable engagé et volontaire. Il a beaucoup d'enthousiasme et une volonté d'action. Quand les idées positives se rencontrent, ça donne du bon ».

Depuis quelques jours, la nouvelle équipe dirigeante du Mécanisme national de suivi de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba multiplie des contacts avec différentes personnalités du monde politique et diplomatique. De l'avis de certains spécialistes, c'est un signal fort pour cette nouvelle équipe conduite par Clade Ibalanky. Des signaux qui traduisent, selon les spécialistes, une volonté de mieux faire.

Pour d'autres analystes, le Mécanisme national de suivi est un « bras séculier du gouvernement pour la mise en œuvre de l'Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération dans la région des Grands-Lacs. En tant que tel, soutiennent-ils, les multiples rencontres observées ces derniers temps au MNS s'expliquent par le fait que le chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, table sur la restauration de l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue de la République.

Le chef de l'Etat souhaite également la réconciliation nationale ainsi que l'appropriation régionale de l'accord-cadre d'Addis-Abeba avec les pays voisins tels que le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda ainsi que d'autres pays de l'Est pour espérer à une paix durable en interne et dans la région.

Quelques minutes après Michel Champredon, la nouvelle équipe dirigeante du MNS s'est entretenue avec un groupe d'autorités traditionnelles venues témoigner leur soutien et leur accompagnement à Claude Ibalanky et ses collaborateurs, nouvellement nommés par le président de la République

Olivier Kaforo/Le Potentiel


(ROL/Rei/GW/Yes)