Le directeur général du CICIBA, le Pr Antoine Manda Tchebwa a plaidé vendredi, au cours d’un entretien avec l’ACP, pour l’intégration des messages véhiculés dans les chansons de Simaro Lutumba dans la littérature congolaise pour être enseignés dans les écoles.

Le directeur général du CICIBA qui livrait son témoignage sur ce grand artiste musicien, a souligné sa « chance d’avoir vécu avec un  homme hors pairs, doté des talents artistiques de très haut niveau ».

Il a révélé que Simaro Lutumba fut un grand musicien parce qu’il exerçait son art sur un instrument musical, en l’occurrence, la guitare. Auteur compositeur, il fut un musicien exemplaire, « un des rares compositeurs à texte ». En effet, toutes ses chansons sont écrites suivant la rigueur qu’impose l’art.

Simaro Lutumba était à la fois poète, prophète et philosophe de sa société. Il a écrit ses textes avec une forte dose d’allégorie, d’images ainsi que de paraméologie (l’art des proverbes), en les ramenant dans ses chansons, avant de préciser qu’en tant que philosophe, il parlait de son peuple de demain dans le langage d’aujourd’hui : «Mokolo na ko kufa, kake ekobeta … moto na ngai bakamata basala monument». Tout s’est réalisé selon la volonté de l’artiste, a conclu le Pr Manda Tchebwa.

ACP


(BTT/PKF)