La coalition FCC-CACH avec en tête Jeannine Mabunda du PPRD, candidate président de l'Assemblée nationale, a déposé hier toutes ses candidatures. Il s'agit notamment de celle de Jean-Marc Kabund A Kabund, président a.i. de l'UDPS, candidat vice-président ; du professeur Musao Kalombo du Regroupement politique Alliance pour l'Avenir (AA/a), candidat Rapporteur; de Mme Alfani Machozi Marie-Claire de l'AFDC et Alliés, candidate Questeur. Tout en précisant que le moment était au dépôt des candidatures plutôt qu'à la campagne électorale, Mabunda a indiqué que sa candidature au poste de président de l'Assemblée nationale de la troisième législature de la troisième République, est placée sous le signe du dialogue et de l'écoute de proximité. La coalition FCC-CACH étant soudée autour de ses leaders, elle promet de faire bloc derrière ce ticket et est prête à décourager et à sanctionner sévèrement toute indiscipline en son sein.

Le processus de l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale est désormais enclenché. Conformément au calendrier ce cette élection, la journée de ce jeudi 18 avril 2019 a été consacrée au dépôt des candidatures, du matin jusqu’à 18 heures. Et comme cela a été adopté mercredi dernier à l'assemblée plénière, la Majorité parlementaire à droit à six postes sur les sept qui composent le bureau définitif, pour ne laisser qu’un seul poste de rapporteur adjoint à l’Opposition.

Notamment les postes de président de deux vice-présidents, de rapporteur, de questeur et de questeur-adjoint. Et c’est aux dernières heures de la journée que les six candidats de la Majorité parlementaire sont arrivés tous au même moment avec tambours et trompettes, accompagnés des personnalités de la coalition FCC-CACH et d'une foule immense de militants et partisans, pour déposer leurs candidatures au cabinet du président du bureau provisoire de l'Assemblée nationale. A l'affiche, le ticket FCC-CACH Jeanine Mabunda et Jean-Marc Kabund. La candidate présidente de l'Assemblée nationale, le PPRD Jeanine Mabunda Lioko, ayant déposé sa candidature, s'est réservée d’émettre des commentaires puisqu'elle estime que le moment était consacré au dépôt des candidatures et non à la campagne électorale. Toutefois elle a indiqué que sa candidature au poste de président de l'Assemblée nationale de la troisième législature de la troisième République, est placée sous le signe du dialogue et de l'écoute de proximité.

Signalons que pour le poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, le président ad intérim de l'UDPS, le député national Jean-Marc Kabund a également déposé sa candidature. Et le professeur Musao Kalombo du regroupement politique AA/a du FCC a postulé pour le poste de rapporteur, tandis que la candidate questeur est de l'AFDC, il s’agit de la députée nationale Alfani Machozi Marie-Claire. Ils sont tous des candidats uniques à leurs postes. Et l’Opposition parlementaire a officiellement rejeté le seul poste lui réservé de rapporteur adjoint.

Cependant, aux dernières nouvelles, nous apprenons que le député national Fabrice Puela de Lamuka a déposé sa candidature à ce poste. Information à prendre avec réserve. Lokondo en trouble-fête Signalons, en outre, que le premier à déposer sa candidatures au bureau provisoire de l’Assemblée nationale, c’est le député national Henri Thomas Lokondo Yoka, qui a postulé comme indépendant (lui qui est du FCC/Palu et Alliés), au poste de président de l’Assemblée nationale. Au sortir du cabinet du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, l'élu de Mbandaka a dit ceci: « Je suis candidat indépendant, parce que la Constitution, le Règlement intérieur l’autorisent. Je compte sur la responsabilité, la conscience des amis députés qui sont des hommes d'Etat confirmés, qui vont faire le choix. Parce que. Comme vous le savez, notre Constitution interdit tout mandat impératif. Tout mandat impératif est nul ». Ce parlementaire chevronné et brillant député national dit avoir appris à ne pas faire des choses au hasard, il affirme avoir contacté d’abord ses collègues députés nationaux. « Il y a d’autres qui m’avaient poussé pour que je puisse me jeter à l’eau. Et j’ai pris leurs opinions.

Ils m’ont encouragé, finalement j'ai décidé de déposer ma candidature comme président de l'Assemblée nationale ››, a-t-il dit. Et d’ajouter, « comme je suis politique, bien que ceux qui sont à l’extérieur ne vont pas voter, mais j'ai dû consulter également nos frères et sœurs qui sont en dehors de l'hémicycle et qui sont éparpillés à travers les 26 provinces, je dirais même à travers le monde. Parce qu'avec la technologie, c'est vite. Ils m'ont encouragé pour que je puisse jouer ce rôle. Et avec la petite expérience que j’ai, comme ancien sénateur, et deux fois maintenant député, donc 12 ans au Parlement, si j'ajoute l'Assemblée de transition, je crois que je peux imprimer une autre dynamique à l'Assemblée nationale pour l'intérêt supérieur de la Nation ››.

Lepetit Baende/L’Avenir


(TN/Milor/GW/Yes)