Selon un communiqué de presse émanant de KCC, au quatrième trimestre 2018, Katanga Mining Limited (« KML ») a annoncé que KCC avait temporairement suspendu l’exportation et la vente de cobalt en raison de la présence d’uranium qui avait été détectée dans l’hydroxyde de cobalt à des niveaux supérieurs à la limite acceptable autorisée pour l’exportation du produit par les principaux ports africains vers ses clients. Les faibles niveaux de radioactivité détectés jusqu’à présent dans l’uranium ne présentent pas de risque pour la santé et la sécurité.

Tandis que KCC a collaboré avec ses actionnaires et le Gouvernement de la RDC, par l’intermédiaire du Ministère des Mines et du Commissariat Général à l’Energie Atomique (« CGEA »), sur la recherche d’une solution technique à long terme sous la forme de la construction d’une usine d’échangeur d’ions (l’ « Usine d’échangeur d’Ions »), elle a également exploré diverses solutions intérimaires, tant opérationnelles que réglementaires, pour reprendre l”expo1tation et la vente du cobalt.

Grâce à des solutions opérationnelles intérimaires, KCC a produit environ 930 tonnes de cobalt contenu depuis janvier 2019 qui sont conformes aux Réglementations en vigueur. Cela représente environ 22,5 % de la production totale de cobalt contenu depuis janvier 2019. Comme l’ont confirmé les autorités compétentes de la RDC, KCC reprendra l’exportation de son hydroxyde de cobalt conformément aux Réglementations en vigueur, et ce, avec effet immédiat. Cette reprise des exportations reste soumise aux procédures d’exportation habituelles en RDC, qui comprennent la surveillance continue par le CGEA et par les autorités minières compétentes.

KCC continuera à se concentrer sur la mise en œuvre des solutions opérationnelles provisoires pendant qu’elle travaille sur le projet de construction de l’Usine d’Echangeurs d’Ions.

Théodore Ngangu/MMC


(TN/Yes)