Selon la source, 100.470 personnes ont été vaccinées depuis le début de la vaccination le 8 août 2018 jusqu’au 15 avril 2019. Parmi les quelles, 27.766 agents de santé de première ligne, 26.328 contacts à haut risque de cas confirmés et 46.376 contacts de contacts. La stratégie utilisée pour stopper la propagation de la maladie est  appelée vaccination en ceinture. Elle  vise à créer un cercle de personnes immunisées contre le virus Ebola autour d’un patient confirmé afin de briser la chaîne de transmission.

Jusqu’à présent, le vaccin rVSV-ZEBOV demeure le seul vaccin utilisé dans cette épidémie, fabriqué par le groupe pharmaceutique Merck, après l’approbation du Comité d’Éthique dans sa décision du 19 mai 2018.

Le ministère de la Santé indique également que les résultats préliminaires d’une étude de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avaient confirmé la très grande efficacité du vaccin et de la vaccination en ceinture pour limiter la propagation de l’épidémie d’Ebola.

D’ailleurs, l’augmentation importante des nouveaux cas confirmés ces dernières semaines, en particulier dans les foyers actifs de Butembo et Katwa, s’explique en partie par l’arrêt momentané des activités de vaccination au mois de mars suite à la montée de la violence contre les équipes de la riposte. A cause des problèmes de violence et de sécurité, 45 cercles (rings) de vaccination n’ont pas pu être ouverts autour de cas confirmés.

ACP


(TN/TH/Yes)