Dans cet arrêt contre lequel l’ACP a décidé d’aller en appel, le TGI/Gombe ordonne l’annulation du certificat d’enregistrement obtenu en bonne et due forme par l’ACP. Le même jugement ordonne la cession d’une partie de la concession de l’ACP à un individu  prétendant en détenir le droit de propriété.

On rappelle qu’il y a plus d’une dizaine d’années, la concession abritant le siège de ce service stratégique de l’Etat avait déjà été convoitée par un spoliateur d’origine libanaise en complicité avec certains nationaux et expulsé depuis lors du pays pour des raisons évidentes.

Il y a environ trois ans, le parquet général de la République avait également saisi la Direction générale de l’ACP par écrit pour la prévenir de l’existence d’un réseau des spoliateurs qui visaient la concession abritant le siège administratif de l’agence nationale de presse.

En dépit de la détermination affichée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de protéger les biens de l’Etat et de livrer un combat sans merci contre les antivaleurs, force est de constater, au regard de l’arrêt susmentionné, que les spoliateurs sont loin de  désarmer.

Heureusement, les autorités nationales, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, sont d’ores et déjà saisies et ne manqueront pas de réagir pour protéger ce service stratégique du pays dont la concession fait depuis longtemps l’objet des convoitises des spoliateurs nationaux et étrangers.  C’est le lieu ici de rappeler que cette concession a été achetée par le gouvernement de la République en 1973 pour abriter les services de l’agence nationale de presse.

ACP


(TN/Rei/Yes)