C’est pour la mise en œuvre du programme national d’éducation  à la vie familiale au niveau du primaire et du secondaire, au terme du premier module de formation organisé à leur intention, du 10 au 13 avril, au collège Don Bosco dans la commune de Masina.

Le but de cette formation était d’améliorer la santé sexuelle et reproductive des adolescents de 10 à 14 ans et de 15 à 19,  dans le district de Tshangu, à travers le renforcement des capacités du corps enseignant sur le contenu de programme national d’éducation à la vie familiale, avec insistance sur la nécessité de recourir aux outils «Bien Grandir plus».

Cette formation a développé plusieurs thèmes notamment le réexamen de ce programme tel qu’enseigné aux niveaux du primaire et du secondaire, les indications méthodologiques s’appuyant sur la méthode active et participative, afin que les élèves soient au centre de leur apprentissage ainsi que la compétence à développer  dans la vie courante.

De son coté, l’inspecteur du ministère de l’enseignement primaire, secondaire et Professionnel (EPSP) et formateur, Kasiama Martin, a clôturé les travaux en saluant la portée de la formation qui,  a  aidé les participants à maitriser l’utilisation des matériels didactiques notamment la boite à images, les recueils et les ouvrages illustrés de la vie courante, visant à faciliter la transmission du cours.

Nécessité de bannir le Tabou dans le milieu éducatif

Par ailleurs, une participante, une participante a évoqué  la nécessite de bannir le tabou dans le milieu éducatif pour  un meilleur encadrement des enfants, surtout en ce qui concerne le cours d’éducation à la vie, qui, jadis n’était pas enseigné  à l’école primaire.

Elle a soutenu que ce cours s’avère important pour leur croissance  morale avant de saluer l’initiative de l’ONGI Save the children  pour son implication à la formation des élèves. «Bien Grandir plus» est un projet multisectoriel triennal ( 2018-2021), appuyant le gouvernement de la RDC dans l’amélioration de la santé de reproduction des jeunes adolescents, à travers le recyclage de 900 enseignants et chefs d’établissement scolaires, scindés en deux groupes de 450.

Ces problèmes sexuels favorisent de nombreuses situations fâcheuses parmi les enfants, tells que les grossesses précoces chez les filles, les viols et l’abandon des études, qui sont souvent encouragés par leurs ainés  de la rue.

ACP


(ROL/PKF)