Arrivé dimanche 14 avril à Kinshasa pour une mission de 48 heures en République démocratique du Congo, l'émissaire d'António Guterres a, par ailleurs, souligné à la radio onusienne que le développement dans une approche d'intégration régionale, constitue le remède pour s'attaquer aux causes profondes des crises et des tensions dans la sous-région des Grands Lacs.

Avec le responsable du Mécanisme national de suivi de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba, il a précisé : " Nous avons parlé des échéances à préparer et je pense qu'avant la fin de l'année, nous aurons des résultats très concrets dans la pérennisation de la paix et de la sécurité dans ce pays et aussi dans la sous-région ".

Et de poursuivre : " Mon prédécesseur m'a laissé un héritage très important. Je pense que les acquis sont déjà-là. C'est à nous de reprendre cet héritage, et d'engager des actions plus concrètes, plus ambitieuses pour accompagner les organisations régionales, sous-régionales, les pays concernés, à obtenir les acquis plus importants dans l'objectif de pérenniser la paix, la sécurité, pour accompagner les pays concernés à s'engager dans un processus de développement socio-économique plus ambitieux ".

Avant de se rendre au Mécanisme de suivi de l'accord-cadre, l'envoyé spécial était d'abord reçu par le ministre intérimaire des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba.

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, avait nommé en janvier dernier Huang Xia, de la République populaire de Chine, envoyé spécial pour la région des Grands Lacs. Il succède à Said Djinnit d'Algérie.

Emma Muntu/Forum des As


(TN/Yes)