L’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont publié samedi les résultats préliminaires d’une étude sur l’efficacité du vaccin rVSV-ZEBOV-GP qui est estimée à 97,5%  pour contrôler la propagation de l’épidémie d’Ebola, rapporte le ministère de la Santé dans un communiqué parvenu dimanche à l’ACP.

L’objectif de l’étude était de mieux comprendre si le vaccin était efficace et s’il contribuait à prévenir le nombre de cas lorsqu’il est utilisé dans le cadre de la stratégie de vaccination en ceinture. Une analyse plus détaillée est en cours de préparation et sera publiée dans un journal scientifique.

Les chercheurs ont analysé les données des personnes vaccinées entre le 1er mai 2018 et le 25 mars 2019. Ces premiers résultats confirment les observations précédentes sur la très grande efficacité du vaccin rVSV-ZEBOV-GP contre Ebola pour contrôler la propagation de l’épidémie.

La stratégie de la vaccination en ceinture a démontré son efficacité en raison de la protection rapide des personnes vaccinées après une injection unique et le taux élevé de couverture atteint dans les différentes ceintures de vaccination (91%).

Notons que sur un échantillon de plus de 90.000 personnes vaccinées contre Ebola, 71 ont développé la maladie. Sur ces 71 personnes, 15 personnes ont développé la maladie plus de 10 jours après la vaccination, parmi lesquelles 7 étaient des agents de santé.

Dans ce premier groupe, aucune personne n’est décédée d’Ebola. Les 56 autres personnes ont développé les premiers symptômes moins de 10 jours après avoir été vaccinées, c’est-à-dire avant qu’ils aient pu développer leur immunité.

Il est estimé que le vaccin met 10 jours avant d’offrir une protection immunitaire maximale. Dans ce second groupe, 9 personnes sont décédées. Ceci indique que le vaccin a permis de réduire le taux de mortalité global parmi les personnes vaccinées qui ont développé la maladie.

Atelier de validation du cadre de mise en œuvre du 3ème plan stratégique de la riposte (PSR-3)

Le ministre de la Santé, le Dr Oly Ilunga Kalenga, a présidé du 10 au  12 avril 2019 à Goma un atelier sur la validation du cadre de mise en œuvre du 3ème plan stratégique de riposte (PSR-3).

L’objectif de cet atelier était de recadrer la mise en œuvre du PSR-3, en mettant l’accent sur trois résultats précis, à savoir clarifier l’organigramme de la riposte en tenant compte des nouveaux acteurs, définir un plan d’action opérationnel unique et inclusif par sous-coordination et par pilier, ainsi qu’élaborer un cadre de redevabilité et de performance pour tous les acteurs de la riposte nationaux et internationaux.

Tel que le ministre de la Santé l’a rappelé, l’épidémie d’Ebola actuelle a lieu dans un environnement extrêmement complexe et difficile qui nécessite une révision constante des stratégies de riposte. Il a insisté sur l’importance de maintenir un cadre sain de concertation et de collaboration entre les nombreuses organisations nationales et internationales impliquées dans cette riposte afin de garantir l’efficacité de toutes les interventions avec une plus grande implication de la communauté.

ACP


(TN/Rei/GW/Yes)